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 Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4)

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MessageSujet: Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4)   Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4) EmptySam 29 Déc 2018 - 23:24

Quelque part à Rose Garden, ville de la magie

Le lit à baldaquin de la somptueuse suite louée grinçait sous le poids et l’agitation de ses occupants. Initialement prévu pour deux personnes, le double se trouvait dessus. Fort agréablement occupés !

Au centre de l’activité des protagonistes, une plantureuse femme blonde dotée d’attributs félins, le corps couvert de sueur, râlait son plaisir comme une bête en chaleur sous les assauts de ses partenaires également en nage. Allongé sous elle, un homme presque nu manifestement déguisé en neko bougeait son bassin aussi vite et bien que sa position lui permettait, sa verge coulissant dans l’antre féminin de la sorcière qu’il la tétait avidement en même temps. Derrière la jeune femme, une étrange partenaire neko au corps féminin mais dotée également d’un pénis appréciable – une futanari - s’occupait de la sodomiser, son corps collant celui de sa maîtresse dont elle léchait affectueusement tantôt la partie tendre du cou tantôt l’oreille. Tout près du trio, une jeune homme nu également cosplayé de quelques éléments de chat noir observait nerveusement faire ses compagnons. Novice dans la guilde et vierge des choses du sexe, il avait attiré l’attention de la maîtresse de Black Cat, trop contente de cette aubaine. Pour sûr, elle allait en faire un homme !
A vrai dire, cet aspect de la situation n’intéressait qu’accessoirement Gallia Nova. Ce qu’elle appréciait dans celle-ci était plutôt d’assouvir sa propre perversité, un plaisir intime que la blonde ressentirait au fond d’elle par de là la satisfaction physique. Celui d’avoir pris la virginité de ce jeune homme, une chose qu’il perdrait irrémédiablement suite à son œuvre. Il fallait bien cela pour fêter ce qu’elle avait découvert un peu plus tôt en journée. Quelque chose qui lui offrait de réjouissantes perspectives quant à une certaine personne qui l’attirait comme une phalène était attirée par les flammes et venait parfois s’y brûler. Elle allait pouvoir mettre l’objet de ses désirs sous sa vicieuse emprise grâce à ça. Oh oui ! La maîtresse de Black Cat en était persuadée. Le déroulement de cette journée lui revint en mémoire entre deux coups de reins bien coordonnés de ses amants la prenant en sandwich alors que le puceau, sur signe de la blonde, se redressa sur ses pieds et approcha, son pénis en érection tendu pour être pris en bouche par l’insatiable pseudo-neko…


**********

La bourgeoise potelée à la peau mate et aux courbes pleines aida son époux à la crinière argentée à passer son manteau tout en lui débitant un lot de flatteries à faire rougir le plus veule et flagorneur des courtisans. Ce dernier embrassa son épouse avant de disparaître par la porte de leur demeure. Sitôt l’homme disparu, la femme prit un air de mépris et tira la langue en direction de la porte par laquelle il était sorti. Puis, elle se précipita vers une autre issue de la pièce qu’elle ouvrit. Dans l’encadrement, un bellâtre brun au sourire éclatant apparut. Il fit un baise-main à la femme infidèle, lui tendit un petit bouquet de fleurs et la fit basculer en arrière en l’embrasser fougueusement dans le cou. Un roucoulement de désir répondit à son approche et le couple se diriger aussitôt vers le divan au milieu de la pièce, là où il serait plus visible pour les spectateurs. La bourgeoisie se laissa effeuiller par les mains habiles de l’amant qui, tout en la couvrant de baisers ardents, eu tôt fait de la mettre en sous-vêtements coquins. c’est alors que la porte d’entrée s’ouvrit avec fracas.

« Ah ah ! Pris sur le fait ! Comme prévu ! » S’écria une femme rousse en armure.

Les connaisseurs pouvaient reconnaître Erza Scarlett, une des figures emblématiques de Fairy Tail. Une autre silhouette se trouvait à ses côtés. Sans surprise dans ce scénario sans grande originalité de mari cocu et bourgeoise punie par là où elle avait pêché, il s’agissait du maître de maison qui, soupçonnant l’infidélité de son épouse, avait engagé une magicienne célèbre pour châtier comme ils le méritaient les amants. Évidemment, en dépit de la ressemblance physique à s’y méprendre, « Erza Scarlett » n’était pas la véritable Titania. Juste une personne usant de la magie de Transformation pour usurper son apparence le temps du tournage de ce film pornographique. La qualité de leurs productions illégales confortant la position dominante sur ce marché de la guilde noire Black Cat, Gallia s’était proposée d’elle-même de jouer le rôle de la reine des fées pour plus de crédibilité. D’ordinaire, on se contentait des images tirées du Weekly Sorcerer et autres torchons de la presse people pour imiter l’apparence des célébrités participant à leur insu aux tournages hot organisés par les mages noirs servant la blonde et de changer les traits des acteurs à l’aide des caissons de Transformation en possession de la guilde. Ces derniers connaissaient un grand succès même en dehors des tournages. La plupart des membres de Black Cat s’en était déjà servi, le plus souvent pour corriger un défaut physique, un trait disgracieux ou se doter d’attribut félins faisant d’eux des nekos naturels en apparence. Certains membres avaient même poussé le vice jusqu’à changer complètement d’aspect physique et/ ou de sexe ! La Transformation était si puissante qu’elle résistait à une simple magie de dissipation. Il fallait passer par un rituel un peu plus complexe ou un mage assez puissant pour revenir sur les effets. Gallia avait pour sa part préféré recourir à sa propre magie en apprenant celle de Transformation plutôt que de dépendre d’un quelconque appareillage pour se faire. C’est ainsi qu’elle avait pris l’apparence d’Erza Scarlett et avec d’autant plus de ressemblance que la blonde l’avait déjà rencontré en chair et en os dans sa précédent vie légale.

Voyant le profit à en tirer, la maîtresse de la guilde n’avait pas hésité à proposer le recours aux caissons de transformation à ses acteurs et actrices amateurs recrutés par casting hors de la guilde comme service complémentaire ou rémunération des tournages. Bien des pauvres filles qui postulaient, poussées plus par la misère matérielle que l’appétit sexuel, manquaient de formes et plus d’un étalon frustré ne pouvait compter sur un physique d’Apollon dans la vie… Black Cat pouvait arranger tout cela grâce à son précieux matériel magique en échange de quelques menus services ou d’émoluments relativement raisonnables. Était-ce trop payé la somme demandée pour se débarrasser de ce nez disgracieux qui défigurait un jeune garçon autrement bien né ? Pour l’intéressé, ce n’était jamais trop. Le prix était exorbitant pour les petites gens mais suffisamment raisonnable pour que les personnes aisées contactant Black Cat puisse s’offrir une correction esthétique. Bien sûr, participer comme artiste amateur aux tournages ou aux shootings pornographiques permettaient d’énormes réductions auprès de Black Cat. Le prix de leur dignité perdu pour quelques séances ou tournages. Les plus pauvres y avaient droit gratuitement pour les besoins d’un tournage auquel ils participaient… sans avoir le choix de leur nouvel aspect, toujours choisi selon les besoins du film plutôt que les leurs. Les insatisfaits pouvaient postuler pour un autre film dans l’espoir d’avoir un physique plus avantageux ou recourir à un mage légal suffisamment puissant pour dissiper la Transformation. Par chance, esthétisme et érotisme obligent, c’était rarement un physique repoussant. Sauf à faire dans le film de genre pour assouvir quelques fantaisies de dépravés sur le modèle de « la belle et la bête mais plutôt les bêtes, en fait ». Les pratiques dégradantes ou humiliantes que pouvaient subir ces malheureux sans se plaindre servaient de prix aux mages noirs. En l’occurrence, le bellâtre brun du tournage en cours allait être victime selon le scénario prévu des envies phalliques d’une Erza Scarlett dominatrice harnachée d’un gode-ceinture pendant que la bourgeoise fautive serait emmenée de force par son mari genre silverfox pour être gang-banguée par les amis forcément pervers de ce dernier. L’ex-inquisitrice se demandait dans sa tête comment réagirait la véritable Titania si elle savait comment elle était ainsi montrée ? Serait-elle énervée ou bien excitée ? Voire un peu des deux ? L’idée manqua de la faire éclater de rire avant le clap de fin de la scène.

Celui-ci intervint finalement alors que la belle magicienne rousse, bras croisés, dominait de sa taille et de sa stature l’amant agenouillé en contrition devant elle après une parodie de supplications de sa part de l’épargner. Comme si la véritable Erza était une tueuse crainte ! Il ne s’agissait que de tendre la perche à la femme autoritaire qui allait le punir par là où il avait péché. C’était téléphoné avec un manque d’originalité flagrant. A décharge, les acteurs comme les scénaristes étaient amateurs. D’où la médiocrité du jeu de scène et la faiblesse du script… Pendant ce temps, en arrière plan dans la même scène, le mari trompé emmenait en la tirant par la brettelle de son soutien-gorge l’épouse infidèle au lieu de son châtiment. Un prétexte pour la séquence de gang-bang qui suivrait ensuite dans le film la scène de domination et punition phallique de l’amant. Mais, pour l’instant, une petite pause était la bienvenue. C’est à ce moment-là que la journée sortit de l’ordinaire pour le plus grand profit de Madame Nova.

La maîtresse de Black Cat avait repris sa véritable apparence après s’être réfugiée dans une salle attenante où se trouvait un buffet plus ou moins sommaire. Le stress lié aux tournages épuisaient nerveusement acteurs et équipe technique. Et la durée pouvait parfois se prolonger de manière imprévue. Le bon sens avait amené à prévoir une pièce de repos et à disposition victuailles et boissons en quantité. Bien des comédiens amateurs pauvres en profitaient pour se faire un ou deux repas par jour de tournage pour compenser ceux qu’ils sautaient parfois dans leurs quotidiens de misère. C’est ainsi qu’outre Gallia, la pseudo-bourgeoise potelée – une pauvre réfugiée de Desierto qui s’était résolue pour survivre ici à participer aux productions pornographiques de la guilde noire – était elle aussi en train d’engouffrer sans manières une pleine assiette de ragoût, ses gestes évoquant ceux d’un petit animal craintif redoutant qu’on lui arrache son repas. Objectivement, cette pauvre femme aurait fait pitié à bien des personnes. Bien des personnes dont la blonde ne faisait pas partie, s’entend. Pour sa part, elle ne la jugeait pas négativement mais se fichait complètement de la cause de ses malheurs. C’était la vie qui voulait cela.

Rose Garden était une grande ville du nord de Fiore. Malgré sa localisation géographique, la cité attirait à elle une assez importante communauté de gens originaire de la lointaine Desierto, souvent chassés de chez eux par une guerre civile qui en définitive n’intéressait et n'émouvait dans ce pays qu’une poignée de riches philanthropes plus ou moins à côté de la plaque, des braves gens plus touchés du sang qui coulait sur les sables lointains de ce pays à des milliers de kilomètres des frontières de Fiore plutôt que de la misère autour d’eux, dans les quartiers insalubres de leurs propres villes et bourgs pauvres environnants. Quelque chose dans le mode de vie et l’architecture des habitants Rose Garden leur évoquait vaguement leur patrie perdue et provoquait l’affluence de la plupart des réfugiés et migrants en Fiore en ce lieu. Ils étaient bien plus rare ailleurs dans le pays. Pour autant, bien que s’intégrant de leur mieux possible, ils n’étaient plus les bienvenus depuis un bon moment. L’afflux avait créé dans la ville une abondance de main d’œuvre faiblement qualifiée et fait chuter les salaires en conséquence dans les métiers employant celle-ci. Une rancœur logique des natifs en était légitimement née et s’était peu à peu mue en hostilité, menant à la marginalisation de ceux qui avait le plus de mal à se fondre dans la culture locale en se raccrochant à celle de leur contrée d’origine. Cette situation arrangeait bien les affaires de Black Cat en plein décollage économique qui pouvait compter sur la volonté de survie de ces individus ostracisés et autres misérables désireux de gagner quelques jewels pour s’en sortir. On ne manquait jamais d’artistes des deux sexes pour les tournages et les shootings. Et le tout pour un prix très abordable ! Bien sûr, on pouvait longuement disserter sur la moralité de tout cela. Mais, honnêtement, qui était le plus immonde ? Une guilde noire de magiciens pornocrates qui ne s’en cachait pas ou bien les « honnêtes » entrepreneurs de corps de métiers plus nobles qui profitaient eux aussi sans la moindre vergogne de cette situation pour employer à bas coût ? Il n’y avait pas de gentils dans cette histoire. Seulement des profiteurs qui se valaient bien les uns les autres. Certains avaient juste la loi pour eux...

Observant son actrice – avec une transformation purement cosmétique -, les pensées de Gallia vagabondèrent quelque peu. Son teint caramel lui rappelait vaguement quelqu’un. La chipie se demandait si la personne en question avait connu le même chemin de croix depuis Desierto jusqu’à sa nouvelle existence à Magnolia, un sort nettement plus enviable que celui de l’actrice amatrice !
Revenant un instant à la réalité, la blonde se servit un verre de vin, prenant son verre à pied par en-dessous du ballon afin de le porter délicatement à ses lèvres pour se désaltérer. Elle eut à peine avalé sa gorgée que le bâtiment trembla dans un grand bruit d’explosion provenant des portes d’enceinte de cette villa louée pour l’occasion. Les yeux de l’ex-inquisitrice se plissèrent alors qu’elle se tourna vers la direction d’où était provenu le vacarme. Tout à l’opposé, la femme potelée exotique s’était réfugiée, elle, toute tremblante sous la table, un os couvert de viande à la main comme arme dérisoire. Quelques secondes s’écoulèrent avant que n’arrive par la fenêtre un gros chat doté d’ailes de chauve-souris – une originalité par rapport aux autres exceeds dont il n’était pas exclu qu’il s’agisse d’une métamorphose cosmétique, l’individu maîtrisant la magie de Transformation lui aussi -. Kicat Matô, bras droit de Gallia et mascotte de sa guilde, reprit sa forme habituelle.

« Du grabuge à l’entrée ! Au moins une demi-douzaine de types bien armés ! Ils sont bons et savent y faire face à des mages ! » Déclara-t-il à sa cheftaine, l’air penaud.

« Quel bilan pour nous ? » Demanda la chipie, gardant son sang-froid.

« Pour l’instant, la moitié sont blessés ou hors de combat mais le nombre pourrait vite augmenter et... » Répondit l’exceed.

« Fais battre en retraite les nôtres s’ils ne sont pas de taille. Je m’en occupe ! » Ordonna la maîtresse de guilde.

« Toute seule, madame Nova ? » S’inquiéta Matô.

Une porte latérale s’ouvrit, dévoilant trois silhouettes aux oreilles félines qui gardèrent un silence lugubre.

« Non. Les Lovely Pussycats vont pouvoir faire leurs preuves.. »

Des ricanements d’approbation et d’excitation provenant du trio s’élevèrent derrière elle.


Dernière édition par Gallia Nova le Ven 25 Oct 2019 - 7:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4)   Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4) EmptySam 29 Déc 2018 - 23:25

« C’était le dernier. Les autres ont du fuir. Dispersez-vous dans le bâtiment pour la trouver quand nous aurons atteint la pièce centrale ! » Cria le costaud grisonnant aux cheveux en forme de vague qui menait l’assaut en relevant son marteau pneumatique Stronger du mage qu’il venait d’assommer pour le compte.

Le premier intrus du groupe, un homme brun à moustaches armé d’une épée tronçonneuse, enfonça d’un coup de pied la double porte donnant sur la grande salle où avait lieu quelques instants plus tôt le tournage. Tout le monde avait fui. Ou presque. Au milieu de la pièce, Gallia Nova revêtue de sa tenue blanche d’ancienne inquisitrice se tenait là, son verre de vin fruité à la main, jetant un regard dédaigneux aux envahisseurs.

Deux pas derrière elle, se tenait à sa droite un colosse humain aux traits vaguement félins dont la tenue évoquait une majorette à qui on aurait mis des espèces de gants de boxe. Jagga, ainsi que se nommait la brute en question, avait pour vice le cross-dressing mais n’aimait guère faire l’objet de moquerie à ce sujet. Il avait toujours envié les majorettes pour leur tenue à jupettes. Or, chacun de ses précédents employeurs avait eu le chic de se gausser de lui en découvrant cela. Et comme il avait tendance à leur défoncer la face sur l’impulsion du moment, Jagga Roaring s’était vite retrouvé en marge du monde de la magie et paria parmi les guildes jusqu’à sa rencontre avec la chipie pseudo-neko. La maîtresse de Black Cat, assumant elle-même ses propres vices, avait fait exception à ceux l’ayant précédé. D’une tolérance relative, elle considérait qu’il y avait en ce bas monde bien plus stupide ou grotesque qu’un gorille aimant à porter un uniforme féminin. Si c’était son trip et tant qu'il cognait des têtes pour Black Cat… Cela avait plût à Jagga qui était alors devenu membre de Black Cat peu avant leur départ de Denish. D’un niveau meilleur que la moyenne des autres membres, il était vite devenu l’un des équipiers d’élite pour ce qui était de donner du muscle aux siens.

Toujours deux pas en arrière, se tenait à sa gauche une jeune femme visiblement neko au teint mat. A l’inverse de son compagnon tout près et de sa maîtresse de guilde, elle était en émoi, saisi par un mélange d’appréhension et l’excitation du combat à venir. De tous, Cheshire devait bien être la seule à espérer sincèrement résoudre les choses sans violence. La neko tigrée qui avait rejoint la guilde depuis peu. Le talent dont elle avait fait montre avec sa magie de la laine avait séduit la blonde maîtresse qui s’était attachée ses services avec une certaine aisance. Mage errante, sans le sou, Cheshire avait dû plus d’une fois chaparder sa nourriture. Elle s’était par la suite habituée à vivre de cambriolages et autres petits larcins. Mais, à Rose Garden, elle avait sous-estimé les alarmes magiques des riches résidences que la neko entendait cambrioler. Démasquée et poursuivie, la jeune femme avait croisée dans sa fuite la route de Black Cat. Elle avait alors signé chez eux, là où on lui offrait compagnie, toit, nourriture et valorisation.

Le troisième membre des Lovely Pussycats, Panther Grin, était visiblement absente. Cette blonde aux couleurs léopard aimait pourtant le conflit et recourir à la violence. Il était aisé de comprendre qu’elle avait des penchants sadiques. Sa cruauté ressortait sur les traits de son visage, même quand elle souriait. Difficile de dire d’où sortait une telle femme mais l’explication pouvait provenir de son vécu. Du fait que Panther ne parlait jamais de celui-ci, les observateurs en étaient réduits à des suppositions et extrapolations sur ce dernier. Vu son langage peu châtié, tout le monde devinait que la rue avait du faire une partie de son éducation. Ceci expliquant cela…

Le trio pleinement exposé attendait que tous les intrus soit face à eux, armes en main et prêt à combattre. Guère impressionnée et n’entendant pas céder à la pression de l’instant, Gallia porta son verre à ses lèvres, savourant lentement sa gorgée de boisson. Son calme inébranlable tenait en respect les hommes armés dont les visages reflétaient la tension ambiante. De son œil expert, la jeune femme réalisa qu’au centre de l’attention, ils analysaient ses faits et gestes. Ses hommes étaient bien des professionnels, des vétérans qui avait connu le feu du combat, pas juste des criminels à la petite semaine comme il en pullulait tant dans le royaume de Fiore. Il guettait la moindre faille, le moindre faux-pas de sa part ou de celles de ses compagnons présents. Leurs armes très perfectionnés et non magiques n’étaient pas facile à obtenir sur le marché. Voilà qui ne devait pas être pris à la légère en cas de combat. Il était temps d’en apprendre plus en jouant la diplomatie...

« C’est donc vous les importuns qui osaient venir déranger nos activités en ce lieu d’une façon aussi cavalière… Je suis madame Nova, maîtresse de la guilde clandestine Black Cat. La courtoisie la plus élémentaire aurait voulu que vous vous présentiez et dites ce que vous venez faire sur notre territoire. » Fit remarquer la chipie en pointant un doigt de sa main tenant son verre en direction des envahisseurs.

« Rho ! Pardonnez notre manque de bonnes manières, madame Nova ! Vraiment désolé ! » Ironisa l’homme aux cheveux gris avant de poursuivre plus sérieusement, nullement impressionné par la blonde sculpturale lui faisant face. « Nous ne sommes que de modestes chasseurs de primes venus gagner leur pain. Non ! Pas vous concernant, vous ou même votre guilde de mages minables. Mais, il s’avère que l’une de vos… actrices... nous intéresse beaucoup beaucoup ! »

Les traits de la magicienne se firent plus graves, montrant son intérêt à ces paroles.

« Ah ! Mais qui voila donc !? »

Tous les regards se tournèrent vers le fond de la salle. Évoluant à quatre pattes le long du mur, la pseudo-bourgeoise du tournage en cours tentait de passer inaperçue de la salle où elle s’était empiffrée à toute autre pièce où il y aurait une issue pour pouvoir fuir.

« Non, non ! Tu ne nous échappera pas ! » Affirma l’homme en lui jetant d’un geste vif un projectile en forme de cristal non loin d’elle.

Le souffle de l’explosion qui suivit souleva beaucoup de poussière et fit rouler la femme ronde exotique aux pieds des protagonistes, juste entre les deux groupes. Sans se départir de son sourire, le meneur sortit de sa veste un cahier à spirale constitué d’avis de recherche assortie de primes. Saisissant le menton de la femme obèse, figeant net la fuyarde terrorisée qui le fixait comme un petit animal face à un prédateur, il compara les traits et poussa le vice jusqu’à le montrer à ses hôtes pour se justifier.

« Munamutara Lamiez ! » S’exclama le grisonnant avant de tiquer sur quelque chose. « Hmmm ! Grasse comme un loukoum ! Tu as bien changé depuis l’image figurant sur ton avis de recherche. C’est même étonnant. D’après nos renseignements, tu étais une de ces crève-la-faim désespérée parmi les réfugiés du coin qui s’était résolue à vendre son corps pour manger. Il faut croire que le tapin paie bien ici ! Ou que tu as été bien remplie par les étalons qui t'ont bourré comme une pute à deux sous dans un bar du port ! Hwa ha ha ha ! »

Surveillant l’autre parti d’un œil, les chasseurs de primes se mirent à rire en écho à leur leader, évoquant plus des hyènes encerclant une proie qu’un public de gais lurons. A l’inverse, les mages restaient silencieux et sur leurs gardes. Ils étaient inférieurs en nombre et ne connaissaient pas grand-chose de leurs adversaires. Mais, surtout, leur maîtresse n’avait pas encore donné le signal de l’action. A part elle, la blonde assemblait les pièces du puzzle pour avoir une meilleure compréhension de ce qui se passai sous ses yeux. La fille en question, cette Munamutara, avait été recrutée par le bouche à oreille pour des tournages qui l’aiderait à améliorer son ordinaire dans la misère. Fauchée, elle avait tout accepté sans conditions : les tournages les plus obscènes, les pratiques les plus humiliantes et même une transformation magique sans savoir à quoi elle ressemblerait. C’était alors une femme émaciée et sèche, rendue filiforme par la faim qu’elle subissait. Son nouvel aspect avait juste été un changement de ses formes afin de mieux la mettre dans le rôle de bourgeoise infidèle. Ses traits étaient toujours les mêmes mais avec des formes en plus, matière grasse et embonpoint compris. Elle incarnait maintenant le fantasme de ceux et celles aimant les femmes bien en chair. Les repas gratuit sur le lieu de tournage avait participé à lui rendre un peu goût à la vie malgré la perte de dignité qu’impliquait d’offrir son corps à ces hommes qui la prendraient de toutes les façons possibles et imaginables pour le plaisir voyeur d’autres qui apprécieraient le spectacle salace dans l'inimité d'un toit sans fuite les jours de pluie. A l’instant, Munamutara semblait plus pathétique que le jour de sa venue, avec sa masse de chair tremblante et la sueur froide qui coulait de son corps, chose qui n’émut pas plus que cela la femme en blanc non loin d’elle. Pour celle-ci, le drame était si courant…

« Voilà le plan ! » Déclara le chef des chasseurs de primes. « Nous sommes entre gens civilisés, n’est ce pas ? On peut donc s’arranger entre nous. »

Gallia acquiesça avec un sourire matois.

« Effectivement ! »

« On prend la fille avec nous et on s’en va gentiment sans faire plus de grabuge. Après notre départ, vous pourrez reprendre votre tournage comme s’il ne s’était rien passé. Désolé pour la casse. Vous prendrez cela à votre charge. En contrepartie, on ne dénoncera pas la présence d’une guilde noire dans ce lieu. C’est équitable, non ? » Offrit le vétéran grisonnant, déployant la lame extensible de son épée pour couper la route à la grosse femme exotique qui voulut ramper pour s’échapper.

« Présenté comme cela, c’est assez équilibré comme accord ! » Rétorqua avec nonchalance la blonde bronzée.

Croyant ses conditions acceptées, le chef des chasseurs de primes ordonna d’un ton triomphant...

« Allez ! Munamutara ! Viens et résigne-toi à ton sort. Ton souverain a mit ta tête à prix pour avoir l’honneur de la couper via son bourreau. Cessons donc de le faire attendre. Le voyage est long jusqu’à Desierto... »

Baissant ses yeux aux bords des larmes, l’intéressée était sur le point de commencer à ramper vers le chasseur de primes. C’est alors qu’un pied botté se posa sur sa croupe avec force la maintenant sur sa place.

« Pas si vite ! » Déclara la maîtresse de Black Cat, indifférente aux sourire s’effaçant des visages de ses visiteurs. « Cette grosse truie nous doit encore quelques tournages pour rembourser un service que nous lui avons rendu. Je ne compte pas la laisser partir avant. »

« Alors, là, on ne va pas bien s’entendre, je crois. Mais, tu as de la chance. Je suis dans un bon jour, ma belle ! »

L’homme tendit son cahier à la magicienne en la défiant du regard.

« Imaginons que nous te la laissions sous ta garde le temps de finir de régler sa dette envers toi en films de cul. Vu que nous n’allons pas nous tourner les pouces en attendant, tu pourrais nous aider à cela utilement... » Commença-t-il sur un ton éloquent.

« Je peux vous faire tourner dans nos productions. Quoi qu’avec vos gueules d’amour, ce serait plutôt du genre glauque...  » Plaisanta la blonde en réponse.

[color:cde4=#Slategray]« Te fous pas de nous, chérie ! » S’empourpra le vétéran.

« Madame Nova, je vous prie ! » Répliqua-t-elle sur un ton glacial.

« Quelqu’un comme toi a du voir passer pas mal de monde depuis que vous vous êtes lancés dans ce business. Examine ces avis de recherches. Si tu reconnais une ou plusieurs cibles parmi elles, tu nous le dit et on te laisse la donzelle le temps de la capture des autres que nous trouverons ainsi. Profites bien pour vite la rentabiliser car on est des rapides, vois-tu... »

« Rapide… C’est un terme pudique pour dire éjaculateur précoce ! » Ricana la sorcière tout en jetant un œil aux différentes affiches.

Des non-mages. La plupart ne lui parlait pas, bien qu’elle reconnut un ou deux visage aperçus sur de tels avis collés sur les murs des cités ou croisés dans les lieux mal famés et autres bas fonds de Denish. Puis, ELLE apparut à sa vue.

Gallia ne put cacher sa surprise en la reconnaissant. Un cri d’exclamation lui échappa. C’était bien la dernière personne qu’elle aurait songé trouver avec une prime sur sa tête. Elle lut l’avis de recherche avec attention.

Recherchée. Ephaez Bynditz. Morte ou vive. Conspiratrice contre le souverain légitime de Desierto. Participation à un mouvement séditieux. Espionnage au profit des dits factieux. Meurtrière. Empoisonneuse. Sacrilège.

Une belle prime était associée à sa capture vivante. Le dixième pour qui pourrait prouver sa mort avec certitude aux autorités de Desierto. Ça valait bien la capturer malgré le long voyage à faire pour la remettre aux autorités légales de ce pays lointain. Le dirigeant de cette nation poussiéreuse et ensablée tenait vraiment à lui mettre la main dessus pour lui séparer la tête de son corps…

« Alors ? On reconnaît quelqu’un, visiblement ! » Se réjouit le chef des chasseurs de primes.

Retirant d’un geste vif les affiches des mains de la maîtresse de Black Cat, il observa celle qui avait tant captivée Gallia.

« Ephaez Bynditz ! Hey ! C’est un gibier de choix ! Tu sais donc où la trouver à voir le choc que tu as eu. Alors, elle est où, cette petite salope ? »

Ephaez Bynditz. Cette beauté exotique a fort caractère avait attiré la magicienne dès leur première rencontre. Elle avait quelque chose qui manquait à ses autres jouets. Quelque chose qui aiguisait les envies de la blonde. Et il y avait eu une forte ambiguïté entre elles lors de leur dernière rencontre, une sorte de réciprocité inavouée, inassouvie ou quelque chose comme cela de l'avis pas très objectif de Gallia. Le fait que la beauté exotique soit mariée avait été un obstacle à une relation plus poussée entre elles. Du moins, du point de vue d’Ephaez. Rien en son épouse - ivrogne et débauchée en plus d’être membre de Fairy Tail -  ne donnait envie à la blonde d’accorder un quelconque respect à son engagement marital. Elle l’avait d’ailleurs jamais pastichée dans ses films de crainte d’attirer plus facilement à la brune alcoolique des coups d’un soir.

« Alors ? » S’impatienta le chasseur de primes grisonnant, sans se soucier de l’émoi traversant l’esprit de Madame Nova.

Celle-ci posa de nouveau son regard froid sur l’homme avant de donner un coup d’œil à la femme enrobée sur laquelle elle avait posée un pied conquérant. Ce tas de chair tremblant et sanglotant… Elle-même originaire de Desierto, cette réfugiée pouvait peut-être lui en apprendre plus sur l’objet de ses envies. Qui sait ? Peut-être même avait-elle été amies. En tout cas, le choix de la blonde était fait. Hors de question de la livrer aux chasseurs de primes. Munamutara allait devenir plus que son obligée après cela. Elle allait devenir sa chose. Son esclave. Et le même destin attendait d’une tout autre façon Ephaez dans l’esprit pervers de Gallia. Fidèle ou pas, la métisse lui appartiendrait et la blonde en jouirait d’une façon ou d’une autre. Il y avait avant cela juste un détail à régler en les personnes de ces ennuyeux fauteurs de troubles. Surtout maintenant qu’ils s’intéressaient concurremment à une certaine beauté exotique.


Dernière édition par Gallia Nova le Ven 25 Oct 2019 - 7:09, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4)   Si les chats ont neuf vies, toutes ne sont pas honnêtes (PV solo - chapitre 4) EmptySam 29 Déc 2018 - 23:32

Relevant la tête pour fixer le chasseur de primes grimaçant , la magicienne lui adressa un sourire sonnant faux avant que je ne jaillisse de la paume de sa main un rayon lumineux à travers un pentacle. Pris de cours, le vétéran réalisa trop tard s’être fait avoir. Le trait de lumière le transperça, laissant tout le monde interdit et choqué à l’instant alors que le corps tombait à la renverse, un trou aux rebords noircis en pleine poitrine.

« On les tue tous ! Maintenant ! » Grogna avec force la maîtresse de Black Cat, impavide, à l’attention de ses Lovely Pussycats.

Surgissant d’une ombre profonde, là où les chasseurs de primes de l’arrière-garde, équipés de canon de 74, avaient préalablement vérifié avec un zèle tout professionnel qu’il n’y avait personne s’y dissimulant, Panther planta les longues griffes de l’épais gantelet couvrant son poignet droit dans le sternum de l’homme le plus proche. Sa magie des Ombres lui permettait d'user de celles-ci comme de portes pour se déplacer sans être vue. Le cri d'agonie de l'homme attira l’attention de l’autre tireur. Celui-ci voulut viser la blonde au costume léopard. Mais, avant même qu’il ne puisse presser la gâchette de son arme, aidée par ses bottines magiques de vitesse, objet focus de sa magie athlétique, la jeune femme fut sur lui avec un sourire sadique. D’un coup de griffes, elle trancha sa carotide, faisant jaillir le sang en une gerbe rouge. Quand elle arrêta sa course, la blonde cruelle tenait par les cheveux sa victime transformée en distributeur de bonbon Pez. Et elle riait joyeusement de son crime. Panther était de loin la plus cruelle des membres de Black Cat. Souvent frustrée de pouvoir exercer son goût du sang, elle exultait aujourd'hui. Déjà, la sadique se jetait sur une nouvelle proie ayant le malheur d’être toute proche.

La vision d’horreur aurait glacé le sang des autres chasseurs de primes, si pris au dépourvu par le soudain revirement, ils n’avaient pas été plus occupés à se battre pour leur vie. D’un crochet par le haut comme le permettait sa haute taille et la puissance de sa magie athlétique concentrée dans ses gants, Jagga enfonça le crâne d’un des hommes dans son torse armuré. Ne pas prévoir de casque avait été l’erreur fatale du malheureux. D'un second coup au ventre, il propulsa le corps sur un autre assaillant le chargeant. Le choc sonna l'homme. De sa main libre, le mage généra une sphère de force suffisamment puissante pour contrer le coup de masse pneumatique d’un autre chasseur avant que celui-ci ne soit emballé avec l’un de ses congénères dans une pelote de laine géante par Cheshire, la mage neko tigrée. Miséricordieuse, cette dernière toucha ses victimes pour leur administrer sa magie du sommeil. Au moins, quand les autres les achèveraient sans la moindre pitié, ils ne verraient pas leur atroce mort venir. De son côté, Gallia achevait de broyer avec son sort de compression un autre chasseur de primes. Celui-ci avait lâché son épée tronçonneuse lorsque la gravité s’était brusquement rétracté autour de lui. A en juger par sa couleur bleutée caractéristique du manque d’air et les bris d’os, il n’en avait plus pour bien longtemps...

Quand le dernier chasseur de primes eut rendu l’âme, le silence retomba dans la salle, troublé uniquement par les sanglots et les reniflements discrets de Munamutara. La femme ronde en larmes contemplait médusée le carnage qui venait d’avoir lieu dans la pièce. Plus pragmatique, Gallia hurlait déjà ses nouveaux ordres et appelait ses hommes de main. Après ce qu’il venait d’avoir lieu, la sécurité et la discrétion n’était plus assurées dans cette villa pourtant à l’écart. Il allait falloir tout interrompre et filer d’ici, plus largement déménager de Rose Garden après s’être débarrassé des cadavres. Cédant à l’envie de garder un trophée, la blonde s’empara de l’épée tronçonneuse d’un homme qu’elle avait tué de ses propres mains. L’arme semblait d’aspect quelconque, plus fonctionnel qu’esthétique. La garder était une erreur.. sauf si Gallia la personnalisait selon ses propres goûts. Qui saurait alors d’où elle venait ?

Un mouvement se manifesta à la périphérie de son regard. La femme exotique enrobée s’essaya à bouger alors que personne ne faisait plus attention à elle. Personne. Ou presque. La maîtresse de Black Cat se rappela à son bon souvenir.

« Toi ! » Clama-t-elle en daignant tourner ses yeux vers elle. « Oui, toi, Tara la truie ! Nous avons des choses à discuter. Quoique tu vas surtout m’écouter, en fait ! »

Celle-ci n’osa dire mot, pleurant de plus belle. Saisissant les avis de recherches légèrement tachés de sang, la blonde attrapa la tignasse de l’autre femme et la força à la regarder en face.

« Tout cela est à cause de toi ! Nous devons partir d’ici compte tenu de ce merdier mais tu vas venir avec nous.  »

Les yeux de la femme forte s’écarquillèrent de frayeur. Elle s’imaginait déjà liquidée pour en avoir trop vu.

« N-non ! Pitié ! » Glapit-elle, en proie à une début de panique.

La tirant à elle par les cheveux, Gallia prit un ton pédagogique.

« Rassure-toi ! Ta vie n’est pas en danger. En fait, avec ce que nous venons de faire, ta dette envers Black Cat vient d’augmenter substantiellement. Il en vaudra des tournages et des shootings pour nous rembourser cela. Or, nous sommes pressés comme tu peux le voir... »

« V-vous allez me remettre à la justice de Desierto pour toucher la prime ? »

« Possible. Mais, nous sommes des hors-la-loi nous aussi. Et j’ai une tout autre alternative en tête pour toi. »

Le sourire de la magicienne s’élargit tout en se faisant mauvais. Son interlocutrice, toute blême, resta coi, se demandant si sa situation n’eut pas été meilleure entre les mains des chasseurs de primes.

« En fait, j’ai plutôt envie de te garder avec nous en tant qu’esclave. »

Livide, la femme ronde manqua de s’évanouir à ce propos. Gallia la retint, prenant un air plus dur. Sanglotant, se sentant toute faible, Munamutara articula difficilement, comme si sa gorge était subitement desséchée.

« J-je ne… veux pas ! »

« Allons, allons ! Vois le bon côté des choses. Certes, tu seras exploitée et baisée à volonté par les membres de ma guilde. C’est un minimum avec ce que tu nous dois. Mais, qu’as-tu à y perdre ? Tu seras logée, blanchie, nourrie et surtout protégée de tes poursuivants alors qu’actuellement, tu ne peux compter que sur l’anonymat pour cela. Les autorités de Fiore ne lèveront pas le petit doigt pour toi avec un avis de recherche légalement émis par un pays étranger avec qui elles sont en bons termes. »

Des secondes de silence passèrent. Mais, les yeux de la jeune femme furent des plus parlant. Elle supplia en vain la dominatrice en blanc du regard, n’y trouvant nulle compassion. Puis, ils connurent une abîme de désespoir avant de se relever, la résignation à ce marché inique des plus visible. La reddition était totale.

« S-soit ! »

Des plis de sa cape, la maîtresse de Black Cat sortit un collier avec un grelot, le genre que portait la plupart de membres fétichistes de sa guilde avec une subtile différence qui lui donnait un quelque chose de plus… lubrique !

« Met-le autour de ton cou dans ce cas ! »

Reniflant, la beauté exotique s’exécuta en tremblotant. La main de Gallia vint caresser avec douceur sa joue en essuyant ses larmes.

« Ton malheur me touche, tu sais. » Dit-elle sur un ton faussement compatissant. « Mais, il y a un espoir que je puis t’offrir. Nous sommes une guilde de magiciens. Et toi, tu es devenue notre chose à l’instant. Bien sûr, ce ne sera pas toujours facile pour toi, Tara, mais si durant ta servitude, tu parviens à apprendre comment utiliser la magie, je pourrais te proposer de rejoindre notre guilde en tant que membre à part entière plutôt que vide-couille. Qu’en penses-tu ? C’est une offre généreuse, non ? »

Encore toute troublée de ce qui lui arrivait, pratiquement brisée, Munamutara secoua la tête pour approuver. La blonde eut presque envie d’en rire tant cela lui semblait pathétique dans sa réaction. A part elle, la maîtresse de Black Cat doutait que sa nouvelle esclave eut les qualités nécessaires pour devenir magicienne. Elle aimait à être généreuse quand cela ne lui coûtait pas grand-chose. Savait-on jamais…

« Je veillerais à ce que des ouvrages de magie soient laissés à ta disposition pour cela. Sais-tu lire, au moins ? »

« Oui, madame Nova ! » Hocha la femme au teint mate, se calmant peu à peu.

« Bien, bien, bien ! » Se réjouit la chipie.

L’esclave intégrait déjà sa place dans l’ordre des choses. Entretenir l’espoir assurerait la docilité de la femme forte. Elle serait coopérative et soumise de son plein gré avec cela. La carotte était un bon complément du bâton. La journée avait été bien fructueuse avec une heureuse coïncidence. Mais, il était temps de pousser les gains et d’en savoir plus. Passant un bras autour de ses épaules, la maîtresse de guilde lui montra alors l’avis de recherche d’Ephaez et entreprit de questionner son obligée sur l’objet de ses envies d’un air détaché...


**********

Gallia avait maintenant trois verges en elle, une par orifice, et se régalait lubriquement. Toutefois, elle ne résista pas à ce plaisir pervers et cérébral. D’un geste, elle donna ordre à l’un ses partenaires de tirer sur un cordon de soie. Celui-ci actionna une clochette qui tinta légèrement. Quelques secondes plus tard, une personne poussa la porte. Munamutara se présenta alors au pied du lit. Elle portait une parodie de tenue de soubrette, le tissu étroit faisant mieux ressortir ses formes boudinées. La jupette était si courte qu’elle exposait sa culotte marquée d’une patte de chat en se penchant en avant ou en se pliant arrière. Plus haut, ses seins étaient nus, les mamelons décorés de pinces cache-tétons les reliant entre eux d’un côté et laissant pendre de l’autre des grelots en forme de têtes félines. Des boucles d’oreilles du même acabit, semblables à celles qu’arboraient la blonde dans sa panoplie de maîtresse de guilde noire, et une coiffe féline complétaient la tenue humiliante. On lui avait fait grâce de la queue féline mais elle portait toujours, pour le reste de son existence peut-être, le collier à grelots autour du cou, marque publique de propriété de la guilde Black Cat. Elle ne pouvait plus l’ôter en raison d’un effet magique judicieusement placé dessus.

« Je suis là, maîtresse. Que souhaitez-vous de moi ? » Demanda-t-elle d’une voix mêlant soumission et morosité.

« Juste que tu restes là, bien en vue, et nous regardes ! » Lui ordonna Gallia avant de reprendre son œuvre salace avec d’autant plus d’entrain.

Déjà, dans le secret de ses pensées, elle imaginait une toute autre personne à la place de Tara. Sous peu, une fois le déménagement de sa guilde finie, elle lui rendrait visite à Magnolia. Et cette fois-ci, avec ce qu’elle avait découvert de son passé, la blonde serait en position d’obtenir bien plus d’elle qu’à leur dernière rencontre...


FIN


Starring : Les Lovelys Pussycats

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