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 Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]

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Ephaez Alberona-Nova
Ephaez Alberona-Nova
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MessageSujet: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyJeu 22 Fév 2018 - 23:23

Depuis plusieurs jours, la soubrette n’arrivait plus à se calmer. L’irruption de l’inquisitrice avait mis à mal Ephaez, qui, jusque-là, n’avait pas rencontré une situation aussi ridicule, à croire que Fiore était encore plus étrange que ce qu’elle pensait, malgré qu’elle y ait vécu depuis peu. Elle avait été charmée, séduite. Elle, Ephaez la métisse fidèle. Comment pouvait-elle expliquer son comportement, sa faiblesse devant le corps de cette femme qui représentait une terrible tentation et dont l’objectif était de nuire à celle qu’elle aimait ? Tant de questions hantaient l’esprit de la jeune femme, celle qui, il n’y a pas si longtemps que cela, utilisait ses propres charmes, son corps pour accomplir son devoir, avait perdu contenance face à celui du corps bronzé des plus marquants de la dame aux yeux à la profondeur océanique ; son physique avait été une arme, autrefois, et la voilà démunie face à celui d’une autre, risible. Peut-être était-ce la naissance d’une jalousie qui s’exprimait ainsi, ou peut-être bien qu’elle venait simplement de rencontrer pour la première fois depuis qu’elle était entrée au service de Cana une personne qui l’intéressait ? Elle avait, après tout, un gout connu pour les conflits. Allongée sur son canapé, la métisse tenait un objet particulier d’une main, le regardant en essayant de comprendre ses propres envies.
Une culotte. Pourquoi est-ce que cette culotte semblait lui lancer un défi, que faisait-elle là ? La dame à la peau chocolatée savait à qui elle appartenait, c’était bien ça, le problème. Et elle avait la chance de ne pas avoir une partenaire très présente avec ses missions, pas qu’elle ferait le linge non plus ceci dit. Jouant avec la matière délicate, elle ne l’avait pas lâché depuis qu’elle l’avait retrouvée mélangée à ses culottes, en allant récupérer le collier qu’elle avait dissimulé. Comment pouvait-on oublier un sous-vêtement ? Il avait beau être réducteur et minimaliste, c’était sa première remarque, lorsqu’elle avait réussi à se calmer. Souillée. Imbibée. Ladite culotte était la preuve de. Non, elle ne devait pas penser à ça, sinon elle allait encore rougir et fantasmer. Oublie, oublie, oublie. Mais cela signifiait qu’elle avait été sans, depuis, la douche. Le souvenir de la marque laissée la fait sourire.
Non, arrête ! Malgré tout, la culotte restait dans la main, complètement séchée des marques obscènes laissées par la propriétaire. Il fallait la rendre. C’était évident. Mais c’était probablement ce que souhaitait l’inquisitrice qui se jouait si bien d’elle, avec ce sourire narquois, cette joueuse qui semblait ne posséder aucune limite.

Se redressant, elle glisse le tissu contre sa poitrine, son décolleté s’ouvrant par le bas, elle ne comptait pas se promener avec un tel objet en main. Et puis, de toute manière, ce n’était pas comme si, dans ce monde de luxure, un tel geste était étrange. Sa propre tenue pouvait être perçue comme tendancieuse, elle invitait à plus, ressemblant probablement à celui des danseuses exotiques du pays, après tout elle se promenait avec plus de bijoux que de tissu, son buste pouvant être aisément dévoilé aux yeux des plus audacieux et sa propre culotte était bien visible lorsqu’elle se déhanchait de trop avec ses pas chaloupés. Pour cette fois, ses cheveux ne lui serviraient pas de cape naturelle, optant pour en faire deux longues nattes, tout du moins deux longues et deux courtes sur le devant, si on prenait en compte celles qui encadraient son visage.

Il était temps qu’elle sorte s’occuper de cette affaire, ou elle n’en verrait jamais le bout. Il allait, cependant, lui falloir un moment avant de trouver le lieu où résidait la blonde, mais, au moins, elle pouvait déjà restreindre ses choix aux hôtels les plus luxueux, peut-être même devrait-elle se tourner vers ceux qui offraient des services spéciaux à quiconque souhaitait se réchauffer dans un lit moelleux. Ce qui revenait, il fallait le dire, à n’en éliminer aucun. Elle aurait également pu se renseigner auprès de la guilde, mais, ne souhaitant pas apporter l’attention sur une histoire personnelle avec des amis de sa compagne, il lui semblait plus judicieux de régler cette histoire elle-même. Heureusement pour elle, cela ne serait pas aussi difficile de découvrir où le derrière garni de cette satanée bronzée autoritaire se posait, après avoir fait le tour des établissements, elle avait réussi à obtenir, non sans utiliser certains avantages évidents, la chambre où résidait l’inquisitrice.
Maintenant, devait-elle s’y diriger pour lui rendre en main propre son oubli, le laisser reposer sur la poignée de la porte ou encore et de manière bien plus inventive, lui offrir une demoiselle portant ladite culotte pour qu’elle la récupère ? De toutes ces options, la dernière semblait la plus logique, toute chose considérée. Mais elle savait bien que, malgré ses mots prononcés en la quittant lors de l’orgie, son angoisse ne se calmerait pas simplement une fois la culotte hors de sa vue.

Il fallait qu’elle prenne les choses en main. Il fallait qu’elle affronte cet obstacle. Elle s’était ramollie, adoucie aux côtés de son amour, en devenant une dame de compagnie, elle avait fui qui elle était, elle avait perdu sa férocité d’antan, elle avait beau avoir une langue bien pendue, sa passivité, son rôle de soubrette avait arrondi ses angles, elle se laissait faire, pousser, au point de prendre la fuite, encore, quand elle avait peur de ce qu’elle pouvait faire, quand elle craignait ce qu’elle voulait faire.
C’était décidé. Montant dans l’ascenseur, la lapine était remontée. Tapant du pied, les bras croisés, les quelques personnes qui partageaient la montée la regardaient étrangement, et, pour une fois, ce n’était pas à cause de sa tenue. Finalement, le dernier étage, elle s’était tapé le luxe de réclamer une pièce d’exception, la garde. Ses pas la menaient jusqu’à la chambre, et, si cette scène semblait bien familière, elle espérait qu’elle la rendrait aussi renversante pour celle qui était devenue le centre du bouillonnement de ses émotions. Elle toque à la porte de manière intensive, une main sur sa hanche, avec un peu de chance, elle réussirait à ne serait pas la plus déstabiliser des deux cette fois.
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyMar 27 Fév 2018 - 23:31

« Charmant ! Il ne pouvait être mieux porté… » Déclara Gallia, ses yeux luisants d'un regard appréciateur, en reluquant de la tête aux pieds le cosplay coquin de femme lapine porté par « Cana ».

Elle-même portait son déguisement de femme chatte fort révélateur. Mains sur les hanches, l'inquisitrice s'approcha au plus près de l'autre femme qui restait immobile et silencieuse, le regard fuyant et un air nerveux malgré le compliment. Se penchant légèrement vers celle-ci avec un sourire narquois, elle lui susurra à l'oreille d'une voix à la fois douce mais autoritaire :

« Maintenant, petite salope, tu vas t'agenouiller devant moi, écarter le tissu ci-bas qui cache ta chatte et la caresser tout en léchant la mienne... »

La beauté exotique s'exécuta docilement alors que la blonde, cuisses grandes ouvertes pour en faciliter l'accès, s'installait confortablement sur les coussins d'une banquette apparue opportunément derrière elle. D'une main de propriétaire satisfaite, la chipie runique se mit à flatter le sommet du crâne de la métisse. Des soupirs d'aise se mirent à s'échapper de ses lèvres…

Les soupirs étaient authentiques mais la réalité de la scène était tout autre. Dans cette suite louée à prix d'or dans un hôtel de luxe de Magnolia, il n'y avait que la peste du Conseil Magique. Seule, nue en dessous de la ceinture, allongée sur le lit, celle-ci était en train de se contorsionner en s'offrant du plaisir en solitaire à l'aide d'un godemiché vibrant magiquement, sa main libre se crispant fermement sur le sous-vêtement dans lequel, sous l'effet de ses envies intimes, la garce blonde avait planté ses dents et étiré légèrement en arrière avec sa mâchoire. Ses pensées et son imagination étaient tournées vers la légitime propriétaire du sous-vêtement dans ces moments-là depuis sa rencontre avec cette femme aux cheveux violets et à la peau mate.

Cette petite dinde avait osé se faire passer pour la personne à qui elle rendait visite ce jour pour audition en vue d'un efficace rappel à l'ordre, la première d'une longue liste de fauteurs de troubles à Fairy Tail. Elle ignorait encore que son mensonge avait fait long feu. Gallia ne lui avait pas encore rendu une nouvelle visite, allant plutôt faire suer les autres membres de la liste plus disponibles. Un seul passage avait suffit pour la plupart d'entre eux en jouant avec leurs nerfs par une habile combinaison d'autoritarisme, de mauvaise foi et de petites mesquineries sou l'égide des autorités légales. Inutile d'en rajouter pour faire passer le message. Et puis, la liste était déjà bien longue comme cela si on y ajoutait les insaisissables, ceux qui avaient la chance d'être systématiquement en mission lorsque l'inquisitrice entendait les auditionner à leur tour. « Cana » pouvait être délayée encore un peu pour un second tour de piste, au moment où elle s'y attendrait le moins. Et là, la chipie runique entendait bien la mettre à nu. Au propre comme au figuré. Du moins, en fantasmait-elle à propos de cette petite femme à fort caractère qui lui plaisait bien après tout. Bien peu avait osé la rembarrer jusque-là et pratiquement tous les autres personnes avaient payé pour cela à un moment ou un autre. Un sourire mauvais se forma sur les lèvres de la chipie runique au souvenir de certaines de ses rétributions cruelles et humiliantes. Une magicienne légale qui la prend de haut ? Un court séjour en cellule avec quelques sales types avant que ne soit réalisé « l'erreur judiciaire » vengeait l'orgueil de la sorcière Nova. Un mage noir qui refuse de parler en jouant les gros dur bien macho avec elle ? Une sodomisation au gode-ceinture le faisant couiner comme une petite femelle avec l'assurance que des images volées en son et lumière de sa profanation circuleraient dans la prison où il sera envoyé suffisait à lui faire tout avouer pour sauver sa réputation de petit caïd minable. Personne ne sortait vraiment indemne de ses interrogatoires. Voyons donc sous peu si l'audacieuse réglerait à son tour l’addition… en nature !

Les dernières paroles de la belle aux oreilles de lapin revinrent à l'esprit de la peste du Conseil Magique.

« J’espère ne jamais te revoir, pour mon couple. »

Un gloussement échappa à la magicienne alanguie sur le lit, accélérant pour l'occasion le mouvement de va-et-viens nerveux de son substitut phallique.

« Mais hélas pour ton couple, petite menteuse, nous nous reverrons bientôt ! Au moment que je jugerai opportun p... » Commença-t-elle en pensée.

Des coups contre la porte interrompirent son propos et, à son grand regret, son moment de plaisir intime.

« Un instant ! » Gronda d'une voix forte la magicienne irritée par l'interruption.

Elle posa négligemment son sex-toy sur son dessus de lit sans même se donner la peine de le cacher. A quoi bon puisqu'elle ne laisserait pas entrer l'importun qui venait de lui gâcher sa jouissance toute proche ?

Se levant rapidement, Gallia attrapa un paréo coloré qu'elle portait occasionnellement, surtout à la plage d'Akane Beach, et le noua en vitesse autour de sa taille. Plus haut, son corset était assez relâché et il fallut le resserrer un peu pour faire sérieux. Se faisant, elle contracta aussi les muscles de son fessier, ressentant mieux la petite ogive introduite dans son sphincter qu'elle portait régulièrement. Son plug anal était bien en place, lui offrant discrètement un délicieux plaisir coupable en toute situation. Même avec les vêtements les plus moulants, sa présence était indétectable ou presque tant qu'elle n'était pas déculottée. Sur ce sujet, pensant rapidement expédier son visiteur, l'inquisitrice ne se donna pas la peine d'en enfiler une. La blonde laissa même celle qu'elle avait prise à « Cana » sur le lit, juste à côté de son jouet intime encore luisant de cyprine.

Parvenue devant la porte, elle ouvrit celle-ci rageusement après une sommaire remise en place de ses cheveux, foudroyant du regard la personne ayant troublé son activité salace.

« On me dérange pourquoi ? Je suis très occ... » Demanda la magicienne d'une voix agressive.

Elle ne put finir sa phrase en découvrant qui venait lui rendre visite à l'improviste, bouleversant ses propres plans. De toutes les personnes auxquelles la blonde avait songé, « Cana » prenant l'initiative de la rencontrer sur son terrain ne lui avait même effleuré l'esprit. Incapable de cacher sa surprise, son visage se décomposa.

« Toi !? » Balbutia-t-elle avant de se reprendre en arborant une face aussi neutre que possible malgré son trouble. « Que viens-tu donc faire là ? »

Voilà que le destin forçait la main à la chipie runique en faisant venir dans sa résidence du moment la femme qu'elle était en train de désirer charnellement. Qu'allait donc lui réserver encore cette journée ?
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Ephaez Alberona-Nova
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyMer 30 Jan 2019 - 16:33

Qu’allait-elle lui dire, une fois que la porte serait ouverte ? À présent qu’elle était sur le point de retrouver cette pimbêche, Ephaez réalisait à combien la situation était ridicule. Se retrouver ainsi dans un hôtel pour faire face à une femme de pouvoir, cela lui évoquait des souvenirs de sa vie passée. Des scènes se jouaient dans son esprit, remplaçant des ministres par une inquisitrice membrée, multipliée par magie, et qui la faisait geindre, noyée sous les fluides et les bruits des ébats de cette bacchanale dont elle était l’autel souillé.

Un grondement retentit, sortant la belle de son imagination. La lapine espérait en finir rapidement. Elle aurait pu s’en aller, laissant simplement la culotte pendre sur la poignée. Elle aurait pu préserver sa dignité, échapper à cet échange, elle qui ne souhaitait pas revoir cette femme vicieuse et sans retenue. Pinçant l’arête de son nez, elle entendait des pas se rapprocher de la porte. Son cœur s’emballe, la porte s’ouvre, et une vague odeur s’en échappe, familière, subtile dont elle ne saurait retrouver son origine.

Finalement, la silhouette de la blonde se présente à elle. Ephaez pouvait deviner qu’elle était irritée au son de sa voix, qui n’attendait pas pour se faire déplaisante. Elle devait bien avouer que prendre ainsi en surprise et voir l’inquisitrice qui lui avait fait vivre une journée infernale rendait cette visite, un sourire coquet au visage, elle se remémorait la situation inverse. Son regard se perdit ensuite dans les formes attirantes de la blonde, arquant un sourcil, elle fut surprise et dissimula ses lèvres derrière une main. La soubrette ne se retint pas de jauger l’apparence de l’inquisitrice. Elle dégageait la même sensualité que lors de la visite du club, mais sans les apparats de la tenue, c’était plus une forme de beauté brute et non raffinée dont elle pouvait se délecter. D’un geste fluide, elle désigna de la main le corps de la belle. Un petit sourire narquois alors qu’elle distinguait l’absence d’un objet qu’elle possédait justement.

« Quelle tenue que voilà. À croire que j’étais attendue. Je suis venue te rendre quelque chose qui t’appartient. Tu l’as laissé chez moi, quel manque de professionnalisme. Et il semblerait que tu en as dramatiquement besoin, Inquisitrice Nova. Je dérange ? Quelle maladresse de ma part. J’en suis vraiment navrée. »

La métisse glissa sa main sous sa poitrine et en extirpa l’objet avec attention, source de ses pensées gênantes depuis quelques jours. La femme de couleur pendait sous le nez de la sulfureuse jeune femme la fameuse culotte oubliée, elle la faisait balancer entre ses doigts fins, lorgnant la silhouette légèrement habillée. Les souvenirs de son interrogatoire et de leur petite visite du club avaient marqué son esprit. Et la violette, bien qu’elle désire en finir au plus tôt, ne résistait cependant pas à l’invitation d’une douce vengeance.

« Je me demande bien comment une personne comme toi a pu l’oublier, peut-être avais-tu la tête ailleurs, ou bien l’inquisitrice visite-t-elle régulièrement le domicile de mage sans prendre la peine d’enfiler sa petite culotte ? »

La soubrette penchait la tête, regardant par-dessus l’épaule, observant le luxe dans lequel la garce se noyait. Ses doigts ne cessaient pas de jouer avec le tissu fin. Lors de leur dernière rencontre, la situation avait dérapé au point où elle n’aurait pu dire si elle se serait reconnue ou non. Plaquant finalement la lingerie contre la poitrine de la plantureuse mage, elle la narguait jusqu’au bout.

« Tu ne comptes pas l’enfiler ? Ou bien est-ce que tu es surprise de ma présence dans ta chambre luxueuse ? Le destin est véritablement quelque chose de fascinant, tu ne trouves pas ? Mais je ne devrais pas trop tarder, je t’ai rendu ce qui t’appartient et, à moins que tu ne m’invites à l’intérieur, je ne compte pas rester la journée debout. Et puis, je suis certaine qu’une femme de ton rang doit être très occupée à interroger, enquêter et fouiner dans les affaires des autres pour me laisser entrer. »
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyVen 1 Fév 2019 - 22:15

L’émoi touchant Gallia suite à cette visite inattendue était indéfinissable. C’était un mélange de surprise à la fois bonne et mauvaise, d’excitation et de colère. Toutefois, son hébétude ne dura point. Elle ne pouvait se permettre de perdre en crédibilité en restant trop longtemps ahuri. S’adapter faisait aussi parti de ses devoirs. Dans l’urgence, l’inquisitrice reprit le contrôle de ses émotions et se masqua la face avec un air sarcastique et assurée de son emprise, prête à asticoter « Cana » qui ne se priva pas de la reluquer de la tête aux pieds, elle aussi surprise qu’intéressée par la vision que la métisse avait sous ses yeux.

« Hé bien ? Est-ce le besoin pressant d’une confession spontanée ? Des regrets de ne pas avoir profité au club l’autre fois ? Je t’écoute ! »

La réponse fusa aussitôt, toute aussi goguenarde que l’interrogation.

« Quelle tenue que voilà. À croire que j’étais attendue. Je suis venue te rendre quelque chose qui t’appartient. Tu l’as laissé chez moi, quel manque de professionnalisme. Et il semblerait que tu en as dramatiquement besoin, Inquisitrice Nova. Je dérange ? Quelle maladresse de ma part. J’en suis vraiment navrée. »

C’est alors que la visiteuse sortit d’un recoin de sa vêture un mini-slip rose que, haussant un sourcil, la chipie runique reconnut aussitôt. C’était le sien, disparu lors de son passage chez Cana Alberona. Cinq secondes durant, elle rougit, prise au dépourvu et incapable de répondre. Sentant probablement avoir encore l’avantage avec ce coup d’éclat, la beauté exotique poursuivit sur sa lancée, vengeresse et bien trop heureuse de pouvoir titiller l’orgueil surdimensionné de la blonde.

« Je me demande bien comment une personne comme toi a pu l’oublier, peut-être avais-tu la tête ailleurs, ou bien l’inquisitrice visite-t-elle régulièrement le domicile de mage sans prendre la peine d’enfiler sa petite culotte ? » Déclara-t-elle sur le pas de la porte à haute voix, audible sans doute dans tout le couloir et le palier de l’escalier non loin pour qui tendrait l’oreille.

Mais, une fois encore, la magicienne se reprit rapidement. Son sourire se fit plus carnassier.

« Je n’ai rien oublié, en fait. » Mentit-elle sur un ton sec pas très convaincant avant d’ajouter en minaudant… « Disons plutôt que c’est un cadeau que j’ai daigné te laisser pour te distraire pendant que tu étais toute seule et tellement frustrée. Dommage qu’il ne te plaise pas ! »

Avec sa mauvaise foi à peine voilée, l’explication provocante avait des accents blessants. « Cana » encaissa pourtant stoïquement cette chicane, réservant probablement sa réplique pour un moment plus propice. A moins que sa réponse immédiate fût le mépris pur et simple, privant de la sorte la sadique Gallia de la joie de la voir touchée par ses paroles venimeuses. Absorbée par son observation du repaire luxueux de l’inquisitrice – dont les notes étaient réglées par le Conseil de la Magie tout de même !-, elle parut perdue dans ses pensées à l’instant tout en tripotant nerveusement le mini-slip qu’elle avait en main. Jusqu’à ce que la femme mariée plaque d’un geste brusque le sous-vêtement coquin de la blonde contre la poitrine de cette dernière, le contact physique brisant le peu de distance entre elles à l’appui d’une contre-attaque tout aussi acide que le dernier commentaire de la peste du Conseil.

« Tu ne comptes pas l’enfiler ? Ou bien est-ce que tu es surprise de ma présence dans ta chambre luxueuse ? Le destin est véritablement quelque chose de fascinant, tu ne trouves pas ? Mais je ne devrais pas trop tarder, je t’ai rendu ce qui t’appartient et, à moins que tu ne m’invites à l’intérieur, je ne compte pas rester la journée debout. Et puis, je suis certaine qu’une femme de ton rang doit être très occupée à interroger, enquêter et fouiner dans les affaires des autres pour me laisser entrer. »

Piquée au vif, l’inquisitrice ricana jaune en fixant Ephaez.

* Espèce de salope ! Tu ne vas pas t’en tirer comme ça ! * Jura dans le secret de ses pensées la servante du Conseil Magique.

Elle croyait s’en sortir si facilement ? Oh que non ! L’occasion était trop belle pour ne pas être saisie par la mesquine blonde avec un zeste d’improvisation. La chipie runique invita d’un geste de la main la beauté exotique à entrer dans sa chambre, oubliant sur l’instant les objets salaces qui traînaient sur son lit au fond de la pièce.

« Surprise ? Oui. En quelque sorte. Mais, tu tombes très bien, finalement. J’envisageais justement de repasser te voir pour étoffer un peu plus mon rapport te concernant avec quelques investigations complémentaires. Et puis, moi aussi j’ai un truc à te rendre. Ta venue m’évite le déplacement. Entre donc puisque tu sembles en avoir tellement envie ! Curieuse de comparer ton nid d’amour si min... humble à la suite de luxe dans cet hôtel somme toute... moyen ?  Ou bien autre chose peut-être ? Allez ! Entre, te dis-je ! »

Comme pour mieux souligner son propos – et surtout combler son envie de répondre ce défi aussi émoustillant que perturbant -, la magicienne saisit par la main « Cana », l’attirant à l’intérieur de la pièce. Elle referma aussitôt la porte derrière elle en la claquant bruyamment une fois sa proie à l’intérieur. A croire que la peste du Conseil Magique redoutait que sa visiteuse ne batte en retraite malgré sa rodomontade initiale.

Reportant toute son attention sur celle-ci avec un air entendu qui jouait sur les nerfs d’autrui, comme si elle savait déjà tous les secrets de son opposante, Gallia poursuivit son simulacre de courtoisie derrière lequel elle entendait darder de ses piques la beauté exotique. Et même la darder avec tout autre chose dans ses envies de femme phallique...

« Je t’en prie. Mets-toi à l’aise. Comme tu l’as tellement bien constaté avec ton regard affamé, par rapport à notre dernière rencontre je suis dans une tenue plus… décontractée ! »

La blonde saisit entre deux doigts le tissu de son paréo et le tira légèrement pour le mettre en évidence tout en poursuivant ses dires. Le peu de peau nue qu’elle exhiba accessoirement de sa cuisse confirma l’absence de sous-vêtement. Parallèlement, l’inquisitrice inspectait du regard la métisse, se régalant de ses formes, de sa longue chevelure en nattes, de sa tenue…

« Oh ! Mais voilà que je manque à tous mes devoirs d’hôtesse ! Permet que je prenne ton manteau ! Tu peux l’ôter, ainsi tout ce qui est nécessaire pour prendre tes aises. Même ta culotte ! Et puis, prends donc un siège. Ce sera plus confortable. » Susurra la magicienne, narquoise.

Jubilant intérieurement, la sorcière se déplaça pour venir derrière la femme aux cheveux violets, si proche qu’elle pouvait d’un geste sec lui arracher ses habits si l’envie lui en prenait. Il n’en fût pourtant rien. La chipie runique se contenta durant le temps de réaction d’imaginer sa visiteuse dans la tenue de lapine qu’elle portait au club, alternant cette vision érotique avec celle comment l’inquisitrice l’imaginait nue dans ses moments d’auto-érotisme. Une vague effluve alcoolisée lui rappela un détail important.

« Une boisson t’aiderait peut-être à te détendre ensuite ? Vu tes habitudes, je suis sûre que tu ne refuseras pas un verre. Ou même deux et plus encore ! » Expédia-t-elle pour mieux faire tiquer cette femme qui croyait la rouler dans la farine suite à leur première entrevue.

Depuis sa visite, Gallia avait obtenu par d’autres membres de Fairy Tail une description de la véritable Cana Alberona ET aussi de son épouse. Additionnant deux plus deux, elle en avait tiré les conclusions qui s’imposaient. Les masques allaient tomber sous peu. Mais, en attendant, il y avait certainement moyen de s’amuser un peu avec elle...
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Ephaez Alberona-Nova
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyLun 4 Fév 2019 - 16:49

« Je n’ai rien oublié, en fait. Disons plutôt que c’est un cadeau que j’ai daigné te laisser pour te distraire pendant que tu étais toute seule et tellement frustrée. Dommage qu’il ne te plaise pas ! »

La réponse faisait sourire l’ancienne espionne. Si la culotte était une récompense après une première rencontre, elle ne souhaitait pas imaginer jusqu’où était prête la représentante des forces de l’ordre magiques quand on lui plaisait véritablement. Sa collection de sous-vêtements devait continuellement être remplacée à cette allure. Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait pas le garder, cadeau ou non, ce bout de tissu lui apportait bien plus de tracas que de plaisir. Haussant des épaules, son simple sourire répondait à la justification peu probable de la culotte.

Si tout s’était déroulé tel que se l’était imaginée Ephaez, Gallia aurait repris sa miniculotte, elle lui aurait fait de belles remarques acerbes et fières avant de lui claquer la porte au nez et elle serait retournée à sa vie calme et paisible. Cependant, l’inquisitrice avait d’autres idées en tête pour l’étrangère. C’est avec surprise que l’entrée ne fut plus bloqué par le corps, aussi somptueux soit-il, de la véhémence blonde.

« Surprise ? Oui. En quelque sorte. Mais, tu tombes très bien, finalement. J’envisageais justement de repasser te voir pour étoffer un peu plus mon rapport te concernant avec quelques investigations complémentaires. Et puis, moi aussi j’ai un truc à te rendre. Ta venue m’évite le déplacement. Entre donc puisque tu sembles en avoir tellement envie ! Curieuse de comparer ton nid d’amour si min... humble à la suite de luxe dans cet hôtel somme toute... moyen ? Ou bien autre chose peut-être ? Allez ! Entre, te dis-je ! »

La remarque piqua au vif la domestique. Elle ne faisait pas grand cas des remarques à son égard, mais elle détestait par-dessus tout que l’on puisse insulter sa demeure, dont elle s’occupait quotidiennement avec un grand soin. Avant même de pouvoir répondre, et refuser avec mépris dans un commentaire cinglant qui aurait clos leur discussion, elle se retrouvait à l’intérieur, la porte se refermant derrière elle, prise en main par la chipie. Elle était mauvaisement surprise d’entendre que l’interrogatoire n’était pas encore terminé. Que pouvait-elle donc bien mijoter ? Elle était si occupée à se poser ces questions que la métisse n’avait pas encore tiqué sur le « truc à rendre » de Gallia.

« Un nouvel interrogatoire ? Qu’y a-t-il donc à rajouter de plus à tout ce que nous nous sommes dit ? Quelle perte de temps. »

À présent qu’elle se retrouvait coincée dans la chambre, Ephaez n’avait d’autres choix que de poursuivre la mascarade, son visage tourné vers celui de l’insupportable femme sans culotte. Elle avait remarqué que cette dernière n’avait pas pris la peine d’enfiler l’objet retourné. Elle n’allait tout de même pas rester ainsi, n’est-ce pas ? Comme pour répondre à ses interrogations, son hôtesse indésirable l’incitait à s’avancer, il y avait plus confortable que l’entrée.  

« Je t’en prie. Mets-toi à l’aise. Comme tu l’as tellement bien constaté avec ton regard affamé, par rapport à notre dernière rencontre je suis dans une tenue plus… décontractée ! »

Son regard suivit le geste provocateur, malgré elle, elle n’avait pas manqué une miette de cette petite mise-en-bouche, alors même qu’elles s’étaient déjà vues dans des tenues bien plus affriolantes. Tenant en laisse son imagination, la violette se mordit la lèvre, détournant le regard, avant d’être prise de court.

« Oh ! Mais voilà que je manque à tous mes devoirs d’hôtesse ! Permets que je prenne ton manteau ! Tu peux l’ôter, ainsi tout ce qui est nécessaire pour prendre tes aises. Même ta culotte ! Et puis, prends donc un siège. Ce sera plus confortable. »

Un frisson parcourt son échine, le souffle de la blonde derrière elle, sa proximité alors même qu’elle lui retirait son manteau, la laissant dans une tenue déjà révélatrice, elle tourna la joue, frôlant par inadvertance la sienne, avant de répondre avec dédain.

« Je me sens parfaitement à mes aises ainsi, nul besoin de retirer quoi que ce soit. D’autant plus qu’il est hors de question que je m’abaisse à faire comme toi et me déculotter. Je préfère encore t’offrir la frustration de la voir par mégarde plutôt que te laisser imaginer d’autres obscénités entre mes jambes. Et puisque tu sembles décidée à ne pas enfiler la tienne, j’espère que tu garderas tout de même ton soi-disant cadeau. »

S’avançant vers le salon, elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle, elle était tendue, sous ses airs. La petite lapine se retrouvait dans la gueule d’une lionne affamée. L’espace était confortable, tout comme on pouvait s’attendre d’une chambre hors de prix, rien avoir avec la petite demeure de sa chère Cana.

« Une boisson t’aiderait peut-être à te détendre ensuite ? Vu tes habitudes, je suis sure que tu ne refuseras pas un verre. Ou même deux et plus encore ! »

S’installant sur l’un des fauteuils, elle ne pouvait pas refuser cette offre. Dans ce jeu de la chatte et de la souris, ses options étaient réduites, heureusement pour elle, elle se doutait que la blonde avait son propre agenda.

« Bien évidemment, mais j’espère que tu m’accompagneras alors. Il est toujours plus amusant de boire à plusieurs, et quitte à ce que je doive subir tes investigations, autant rendre la chose la moins barbante possible, n’est-ce pas ? Je compte sur toi, ma chère hôtesse, pour que ma visite en vaille la peine. »

En attendant d’être rejointe avec les boissons, Ephaez cherchait d’un regard distrait de quoi meubler la conversation, la détourner afin de voir jusqu’où cette mesquine inquisitrice irait. La démarche féline de la blonde dans un petit silence où chacune cherchait à pousser l’autre à la faute, dans cette ambiance électrique, la métisse remarque à regret qu’il n’y a pas une pile d’affaire et de dossier où elle pourrait perdre son regard.

« Dis-moi, à quoi étais-tu occupée avant que je n’arrive ? Je ne vois aucun dossier et tu es sans culotte. Est-ce ainsi que l’on travaille chez toi ? Pas étonnant que tu te sois sentie si à ton aise dans ce club.»
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyDim 10 Fév 2019 - 15:00

Gallia eut toute les peines du monde à ne pas laisser éclater sa joie d’avoir prise dans sa toile la petite femme aux cheveux violets qui venait de se faire piéger en son antre. Elle promettait beaucoup. Vraiment. A moins d’avoir la descente de sa présumée épouse absente, l’offre de boisson pouvait mettre en difficulté son imposture. Allait-elle craquer sous la soudaine pression que venait de mettre sur sa tête son hôtesse à la bienveillance on ne peut plus douteuse sous couvert de manières courtoises ? Il était intéressant de voir comment elle allait se sortir de ce mauvais pas, ne serait-ce que pour évaluer ses aptitudes en la matière et distraire la sournoise magicienne.

« Cana » prit place sur un fauteuil sans laisser paraître trop de nervosité. Sa réponse ne tarda point.

« Bien évidemment, mais j’espère que tu m’accompagneras alors. Il est toujours plus amusant de boire à plusieurs, et quitte à ce que je doive subir tes investigations, autant rendre la chose la moins barbante possible, n’est-ce pas ? Je compte sur toi, ma chère hôtesse, pour que ma visite en vaille la peine. »

« Naturellement ! » Rétorqua avec un sourire fielleux aux lèvres l’inquisitrice, relevant au passage le sous-entendu de la dernière phrase qui alimenta sa réflexion. * Oh, ça, tu ne seras pas déçue, ma cochonne ! *

La beauté exotique n’imaginait pas à quel point ses attentes sous forme de provocation pouvaient devenir réalité avec la perverse blonde qui entendait bien lui donner une leçon mémorable. Cette dernière se débarrassa du manteau de son invitée en l’accrochant avant de se rendre de nouveau à la porte où elle tira sur un cordon de soie pour appeler le service d’étage. Son pas fût nonchalant et la garce ne se priva pas de chalouper sa croupe à peine voilée, se figurant le regard de l’autre femme dessus, celle-ci savourant le spectacle ainsi offert. Aussi émoustillée qu’amusée à cette pensée, la chipie runique se passa la langue sur les lèvres.

Visiblement, c’est pourtant tout autre chose qui parut capter l’attention de la métisse. Gallia aperçut en jetant un coup d’œil en arrière sa proie à explorer du regard sa tanière avant de reporter son attention sur elle. Un vague sentiment de frustration lui serra l’estomac. L’objet de ses noirs désirs lui échapperait-elle en définitive ? Comment ne pouvait-elle point être hypnotisée par ce déhanché qui avait valu à la sorcière bien des conquêtes faciles ? Accusant le coup, la peste du Conseil Magique n’en laissa rien paraître. Au contraire, cette piqure à son ego la motiva à mettre les bouchées doubles.

« Dis-moi, à quoi étais-tu occupée avant que je n’arrive ? Je ne vois aucun dossier et tu es sans culotte. Est-ce ainsi que l’on travaille chez toi ? Pas étonnant que tu te sois sentie si à ton aise dans ce club.» Demanda la beauté exotique pour combler le silence initial.

Avant qu’une réponse ne put être formulée, des coups légers retentirent contre la porte.

L’inquisitrice ouvrit la porte et découvrit le garçon d’étage, un rouquin en uniforme avec les dents de devant évoquant un rongeur, venu s’enquérir de ses besoins. Se penchant en avant pour sortir le haut de son corps sur le palier, la vicieuse magicienne cambra sa belle chute de reins que moula le paréo, ouvrant une belle vue de celui-ci à « Cana ».

* Ce serait dommage que tu boives sans avoir le gosier sec… * Songea-t-elle en refrénant son envie de pouffer.

Grande dame à sa façon, la garce fit même profiter le jeune employé de l’hôtel de son décolleté bien pourvu par mère nature. Les yeux brillants, celui-ci eut du mal à fixer son visage plutôt que la poitrine opulente de la cliente.

« Je voudrais des boissons pour deux. Mon amie prendra un tonneau de votre whisky le plus fort. Un grand. N’oubliez pas d’y ajouter une paille. Quant à moi, ce serait juste un cocktail de jus de fruits frais. Sans paille. Mettez le tout sur ma note et dépéchez-vous de nous apporter cela. Mon invitée à très soif ! » Dicta la maîtresse femme avant de se tourner vers sa compagne après avoir fermé la porte.

« Jamais d’alcool en service ! » Justifia-t-elle son choix de boisson avec un brin de mauvaise foi avant de lancer une discrète estocade, se gardant bien de ne pas exploser de rire pour la facétie du tonneau. « Heureusement que tu n’as pas les mêmes astreintes... »

La chipie runique revint s’asseoir sur le fauteuil en vis-à-vis de sa visiteuse. Prenant ses aises, elle se décontracta sans complexe, s’enfonçant dans le siège confortablement tout en écartant légèrement ses cuisses, dévoilant de la sorte en partie largement l’une de ses jambes. Le tissu du paréo ne cacha le reste de son membre que par le fait qu’elle y posa sa main pour l’y tenir en place avant de croiser ses jambes pour mieux couvrir. Fine mouche, la blonde entendait allumer la beauté exotique à son rythme, pas la choquer d’emblée en lui ouvrant pleinement la vision de son sexe l’invitant à y plonger sa bouche toute chaude. La suggestion érotique avait un pouvoir d’attraction plus fort  et ferme que l’exhibition crue et vulgaire. Il était temps de reprendre leur conversation.

« Je reviens à ta question d’avant cette interruption, fût-elle de bon aloi. J’étais bien occupée, contrairement à ce que tu en déduis de ce que tu as remarqué. Ou pas. Outre qu’une grande partie de mon travail est par essence intellectuelle avec la réflexion que cela implique dans son ensemble, sache que je range toujours mes papiers quand je reçois du monde. Question de confidentialité, vois-tu. Le secret de l’instruction comme disent les enquêteurs au service du Conseil Magique. Imagine, par exemple, qu’un exemplaire de mon rapport tombe entre de mauvaises mains et qu’il soit rendu notoire par ce biais que tu te picoles régulièrement… Ah non ! Mauvais exemple. Çà, tout le monde le sait déjà ! Disons - au hasard – ton adresse perso et le nom de ton épouse. Comment le vivrais-tu ? » Expliqua l’inquisitrice en accompagnant ses propos de gestes éloquents de la main.

Avec un air faussement innocent, Gallia s’offrit une première opportunité de mettre mal à l’aise son interlocutrice en évoquant son épouse. Elle savait le sujet tabou auprès de la métisse. Pour cause ! Cette dernière s’était placée dans un drôle de pétrin avec son imposture. Cela allait lui valoir non pas une sanction quelconque - Les agents du Conseil Magique n’avaient aucune autorité sur les non-mages et devaient se tourner vers la garde ordinaire pour cela sous réserve de la commission d’une infraction à la loi, ce que n’était pas le fait de se faire passer pour son épouse magicienne – mais des moments de stress amusants. Enfin, amusant seulement pour son hôtesse qui entendait la démasquer par jeu mesquin. Sans compter certaines arrières-pensées sombrement intéressées...

« J’y pense ! Je ne t’ai même pas demandé son nom, ma chère. Loin de moi de vouloir de vouloir la mêler à tes ennuis mais il me faut son identité pour remplir mon rapport te concernant. C’est une simple enquête d’environnement. Je sais qu’elle n’est pas magicienne et ça s’arrêtera là la concernant. Toutefois, pour expliquer pourquoi je n’enquête pas plus loin sur elle, je dois la mentionner nommément, comme l’exige la procédure standard du Conseil... » Mentit sans vergogne la blonde tout en guettant la réaction de « Cana » qu’elle espérait paniquée par sa demande.

Un toquement à la porte interrompit sa contemplation de rapace prêt à fondre sur sa proie. Le garçon d’hôtel venait apporter les boissons. La chipie runique daigna se lever en maudissant intérieurement le pauvre diable de revenir à cet instant crucial lui gâchant son plaisir d’observer la beauté exotique sur le grill. La sorcière ouvrit la porte, lançant un regard courroucé au rouquin avant de lui arracher d’une main le lourd tonneau qu’il avait eu toutes les peines du monde à monter – Lui ne pouvait annuler par magie la gravité – et de l’autre la coupe de jus de fruits avant de claquer d’un coup de pied la porte au nez de l’importun avec un « merci » sonnant aussi agréablement qu’une condamnation à mort.

* Pour le pourboire, il peut s’accrocher là, ce sale morveux ! *

Elle posa le tonneau d’où émergeait une paille à travers un bouchon fermant un trou devant la métisse et y cogna doucement son propre verre pour trinquer d’une façon parodique.

« Tchin ! » S’exclama Gallia avant de se rasseoir en fixant la femme aux cheveux violets.

Cette fois encore, elle recroisa ses jambes, n’attendant que l’occasion de les décroiser pour troubler encore plus la délicieuse menteuse lui faisant face.

« Alors ? »
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Ephaez Alberona-Nova
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyMer 13 Fév 2019 - 18:53

S’il n’y avait pas de trace de l’enquête de l’inquisitrice, la métisse n’en démordait pas moins, elle devait avoir rangé les documents, quelques parts, dans une autre pièce, probablement. Parce qu’elle en avait déjà fait les frais, elle connaissait les méthodes d’interrogations vicieuses et retorses dont étaient capables les inquisiteurs zélés, et, bien qu’elles soient différentes. Elle avait eu un aperçu des pratiques de la blonde, ignorant à quel point ce qu’elle avait observé n’était que le sommet d’un iceberg d’obscénité et d’improbité. Son attention bien éloignée de la chute des reins de la pimbêche s’interdisait de témoigner d’un intérêt trop grand, elle n’avait que trop conscience de l’attirance qu’elle ressentait pour cette femme. Qu’il s’agisse de phéromones, d’une manière de se purger sa jalousie envers sa femme ou simplement une alchimie naissante entre elles deux, Ephaez ne comptait pas agir dessus. Elle se mordait déjà la langue, cherchant à apaiser les remous de son esprit teinté par les souvenirs fantasmagoriques.  

Tournant la tête, elle ne voyait pas celui ou celle qui se chargeait de leur commande, le paréo remonté lui offrait une vue imprenable et ambrosiaque sur les longues cuisses musclées de l’abominable inquisitrice. Elle ne doutait pas de la quantité d’individus qui seraient prêts à vendre père et mère pour avoir le privilège d’y glisser la tête. Ne prêtant presque plus attention aux paroles de la blonde, l’esprit perdu dans la brume de son admiration à l’égard de cette femme qui, malgré ses défauts et ses travers bien trop nombreux pour les énumérer, possédait un corps à damner les déesses. Et le maigre vêtement qui la recouvrait contrastait notablement avec sa tenue lors de leur première rencontre, bien plus proche de celle de leur costume durant leur petite escapade.

« … tonneau de votre whisky le plus fort… cocktail de jus de fruits frais. Sans paille. Mettez le tout sur ma note et dépêchez-vous de nous apporter cela. Mon invitée a très soif ! Jamais d’alcool en service ! Heureusement que tu n’as pas les mêmes astreintes... »

Des bribes de l’échange arrivaient aux oreilles inattentives de l’exotique, tiquant après coup, bien trop tard pour empêcher la calamité qui risquait de se produire. Si elle ne se dressait pas afin d’exploser d’indignation devant l’abus évident de Gallia, son objectif était limpide. Elle souhaitait la griser pour pouvoir profiter d’elle, la rendre vulnérable ! Dans l’immédiat, elle ne prêtait plus aucune attention au corps, aussi désirable soit-il, de cette garce. Cana était connue pour sa capacité à boire, mais elle avait toujours consommé de la bière, rarement d’alcool aussi fort, elle-même ne lui tenait pas tête dans le domaine. Grinçant des dents discrètement, elle devait trouver un subterfuge pour éviter d’éveiller les soupçons, ainsi que de finir dans le coma. Elle ne pourra pas refuser la boisson, et encore moins ne pas la finir, alors qu’elle avait sur les épaules le poids de cette réputation dont sa femme était connue pour. En cet instant, elle maudissait sa mie qui ne lui facilitait pas la vie.

« Je reviens à ta question d’avant cette interruption, fût-elle de bon aloi. J’étais bien occupée, contrairement à ce que tu en déduis de ce que tu as remarqué. Ou pas. Outre qu’une grande partie de mon travail est par essence intellectuelle avec la réflexion que cela implique dans son ensemble, sache que je range toujours mes papiers quand je reçois du monde. Question de confidentialité, vois-tu. Le secret de l’instruction comme disent les enquêteurs au service du Conseil Magique. Imagine, par exemple, qu’un exemplaire de mon rapport tombe entre de mauvaises mains et qu’il soit rendu notoire par ce biais que tu te picoles régulièrement… Ah non ! Mauvais exemple. Çà, tout le monde le sait déjà ! Disons — au hasard — ton adresse perso et le nom de ton épouse. Comment le vivrais-tu ? »

Craignant l’arrivée du tonneau, elle prêtait néanmoins attention aux dires de la chipie. Un sourire mauvais, en réponse à sa pique sur la consommation exagérée de boissons dont elle était connue pour. Si elle avait déjà une réplique prête à fuser hors de ses lippes, celle-ci n’était retenue que par l’exemple utilisé. Le poing contre la joue, elle se contenta de marmonner des paroles sans articuler quoi que ce soit, bien qu’elle imitait sa douce compagne de vie, il s’agissait de sa crainte à l’idée que des individus puissent la retrouver qui la rendait muette à cet instant. Elle avait conscience des enjeux, de la réalité derrière les dires de l’insupportable inquisitrice, bien qu’elle s’imaginait mal cette dernière prête à ranger ses dossiers en prévision de faire entrer quelqu’un, et bien qu’elle ait été surprise de voir la violette à sa porte, l’invitation impliquait qu’elle n’attendait personne qui pourrait les déranger, pour le moment, un frisson parcourait l’échine de la domestique.

« J’y pense ! Je ne t’ai même pas demandé son nom, ma chère. Loin de moi de vouloir de vouloir la mêler à tes ennuis, mais il me faut son identité pour remplir mon rapport te concernant. C’est une simple enquête d’environnement. Je sais qu’elle n’est pas magicienne et ça s’arrêtera là la concernant. Toutefois, pour expliquer pourquoi je n’enquête pas plus loin sur elle, je dois la mentionner nommément, comme l’exige la procédure standard du Conseil... »

Se redressant, elle croisa ses jambes, posant ses deux mains, liées, contre le genou. Dubitative, elle n’achetait pas cette histoire, son existence ne devrait rien apporter au Conseil, d’autant plus du fait qu’elle n’était pas une mage, comme venait de le souligner l’inquisitrice. De plus, depuis quand obéissait-elle au guide de l’enquêteuse modèle et obéissante ? La mascarade se poursuivait dans un labyrinthe de mensonge et de faux-semblant où chaque parole dissimulait une lame, prête à déchirer les vêtements afin de révéler la véritable nature de ces femmes incapable de franchise. Une procédure standard qui nécessitait le nom de la concubine d’une mage interrogée  ? Elle ne comprenait pas pourquoi, mais son instinct n’aimait pas cette question. Hélas, elle ne voyait pas bien comment la détourner de manière crédible. Devant gérer l’imminente boisson et ce début d’interrogatoire, il lui fallait échapper à l’ivresse des sens, où elle risquerait de se mettre dans un pétrin plus dramatique.

« Me demander le nom de ma partenaire, juste après m’avoir dit à quel point il serait regrettable que son nom fuite de tes dossiers. Pour une enquêteuse qui se vante d’être douée et intelligente, je trouve cela bien… particulier. Et tu te dis limier du Conseil ? M’enfin, j’accepte de répondre à ta question, mais j’espère que les suivantes ne seront pas du même genre, sinon je ne me vois pas rester si tu fais une simple vérification de mon statut relationnel. En guise de bonne foi, au vu de notre relation, j’espère que tu seras capable d’en faire de même, au risque que je te fasse boire ma tasse. Tu as beau dire que tu ne bois pas durant le service, je suis certaine que nous saurons trouver une occasion pour te désinhiber un peu, déjà que tu as perdu en tenue, est-tu bien, à l’aise, avec ce paréo ? Et puis, entre mon domicile, le club et ta chambre d’hôtel, je pense que, pour une simple mage interrogée par tes soins, tu ne dois pas être à une entorse près ? »

Le son fatidique résonna, sortant la femme hâlée de son entrain qui dépassait les bornes. Déglutissant, elle n’avait pas trouvé de solution pour le moment, le bruit d’une Damoclès tintait dans ses oreilles, chacune de ses gorgées futures rapprocherait la lame de sa nuque. S’éventant, la taille du tonneau n’avait rien de comique ni, la capacité de la blonde à le porter d’une seule main, des sueurs froides longeaient son dos.

« Tchin ! Alors ? »

Prenant la paille avec réticence, elle aspira lentement le contenu, si l’alcool n’était pas de mauvaise qualité, elle reconnaissait au moins cela, elle sentait la chaleur familière et traitresse envahir sa gorge. Les premières sensations se répandaient en elle, ignorant combien elle pourrait boire avant de subir les premiers effets.

« Pas mauvais. Oh, tu veux dire le nom de ma mie ? Ephaez Bynditz. J’espère que tu ne croiseras pas son chemin, même si elle ne possède pas de magie, elle viendrait te botter le derrière. Ceci dit, si tu lui cherches des noises, c’est de moi que tu devras craindre des représailles, Inquisitrice ou pas. »

Nouvelle gorgée du tonneau, Ephaez croisant les bras par-dessus, regardant droit dans les yeux la peste. Elle ne faisait pas grand attention au fait qu’ainsi, sa poitrine plus modeste pressait et se retrouvait donc plus saillante.

« En tout cas, tu as le sens de l’humour. Une paille pour un tonneau pareil. Et la manière dont tu t’es débarrassée de celui ou celle qui s’est embêté à nous apporter nos boissons. J’espère que tu fais preuve d’une meilleure hospitalité que tu es capable de remercier les gens autour de toi. D’ailleurs, j’y pense, mais tu n’es pas du genre à prendre beaucoup de notes, n’est-ce pas ? J’espère pour moi que tu ne changeras pas mes paroles. »

Ses doigts tapotaient sur la surface du récipient extravagant, si elle était celle interrogée, elle pouvait toujours détourner les choses, et ce n’est pas comme si la blonde possédait véritablement une liste de ce qui l’intéressait. Si elle ne suspectait pas les véritables motivations derrière cette supercherie qu’était cette discussion, elle manquait de moyen pour contrôler la situation, faisant de chacune de ses décisions un pari à l’aveugle dont elle n’avait pas même conscience.

« Dis-moi, à présent que nous sommes confortablement installées, que tu fais boire une personne interrogée, ce qui rendrait mes réponses véritablement caduques devant un juge, as-tu au moins trouvé ce que tu étais venue chercher ? Ou bien t’avons-nous offert un véritable enfer, comme nous sommes tant connu pour ? Ne t’en fais pas, tout ce qui se dira entre ces quatre murs restera un secret entre toi et moi, tu peux me faire confiance, tu le sais bien. »

Son ton était provocateur, similaire à celui que possèderait une brat qui défierait sa maitresse. Son regard était fixé sur celui de la blonde, si elle menait le tempo pour le moment, elle ne comptait pas rester sur la défensive bien longtemps. Leur relation, si un tel choix de mot est judicieux, semblait bien se baser sur une répartie incessante entre ces deux-là, cherchant toujours à se montrer supérieure et mettre la seconde en porte-à-faux.
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyDim 17 Fév 2019 - 23:27

Les choses se passaient bien. Merveilleusement bien. En tout cas, du point de vue de Gallia. Les dernières piques insolentes que lui adressaient « Cana » avaient le goût de l’amertume. La blonde ne pouvait s’empêcher de sourire férocement et même, goguenarde, de pouffer devant les accusations de l’autre femme.

* Tu perds pied, ma chérie. De plus en plus, d’ailleurs. T’en rends-tu seulement compte ?  * Pensa la magicienne en soutenant sans faillir le regard d’ambre plein de défi de son invitée avec ses yeux azurs.

La beauté exotique commença à siroter sa boisson. Son visible manque d’empressement réjouissait intérieurement l’hôtesse de ce lieu. Le piège se refermait lentement mais inéluctablement sur la métisse. Sous peu, la femme aux cheveux violets avouerait d’elle-même la comédie à laquelle elle s’était livrée, se démasquant plutôt que de continuer à supporter la pression constante qu’imposait son imposture pour être crédible. Quant aux motifs de cette usurpation d’identité ? Ils se devinaient avec aisance. La jeune femme avait tout bêtement voulu protéger son épouse, possiblement à l’insu de celle-ci. Les choses étaient juste aller plus loin que la comédienne amatrice ne l’avait songé le jour de leur rencontre. Dans le fond, si ce n’était cet alléchant détail à régler depuis ce jour, la peste du Conseil Magique n’avait pas spécialement plus de raisons de rester à Magnolia et serait sans doute repartie sous peu. Aujourd’hui, l’occasion de faire tomber les masques lui venait sur un plateau.

« Pas mauvais. Oh, tu veux dire le nom de ma mie ? Ephaez Bynditz. J’espère que tu ne croiseras pas son chemin, même si elle ne possède pas de magie, elle viendrait te botter le derrière. Ceci dit, si tu lui cherches des noises, c’est de moi que tu devras craindre des représailles, Inquisitrice ou pas. »

La réponse de « Cana » tira Gallia de ses pensées.

« Charmant prénom ! » Commenta-t-elle avec un brin d’ironie, comme si le but de sa question avait été dans le but d’admirer celui-ci, se montrant indifférente aux menaces bien dérisoires de l’autre femme.

* Me botter le postérieur? Mais, ma chérie, c’est toi qui sera fessée cul nu cette fois-ci. Je parie que tu vas même en redemander en mauvaise fille que tu peux être ! * Continua la sorcière dans le secret de ses pensées.

L’affrontement des regards se poursuivit, chacune s’abreuvant d’une gorgée de sa boisson dans une ambiance faussement détendue. Gallia le rompit brièvement pour désigner moqueusement du regard le tonneau assorti d’une paille de son invitée, lançant au passage un coup d’oeil appréciateur à sa poitrine comprimée dessus, avant de reprendre malicieusement leur lutte oculaire en silence.

« En tout cas, tu as le sens de l’humour. Une paille pour un tonneau pareil. Et la manière dont tu t’es débarrassée de celui ou celle qui s’est embêté à nous apporter nos boissons. J’espère que tu fais preuve d’une meilleure hospitalité que tu es capable de remercier les gens autour de toi. D’ailleurs, j’y pense, mais tu n’es pas du genre à prendre beaucoup de notes, n’est-ce pas ? J’espère pour moi que tu ne changeras pas mes paroles. »

La beauté exotique se faisait verbalement offensive, provoquant de nouveau son hôtesse. La chipie runique ne pouvait rester sans réponse. Mais, il lui fallait soigneusement choisir ses mots pour ne pas déraper, terrain sur lequel elle entendait pousser cette femme insolente la première. Et jusque-là, ça marchait plutôt bien…

Avec aplomb, la blonde qui tenait son grand verre dans la paume de sa main, la tige du pied glissée entre son majeur et son auriculaire, se mit à faire doucement tourner son contenu avec des gestes souples de son poignet. Seul le bruit des glaçons cognant contre le verre interrompit le silence pesant qui tombait.

Prenant cela pour sa chance d’avoir le dessus, la belle de Desierto poussa son avantage apparent, croyant la blonde incapable de répondre à son argumentation et se livrant à une prudente retraite, ce qui lui laissait le monopole de la parole.

« Dis-moi, à présent que nous sommes confortablement installées, que tu fais boire une personne interrogée, ce qui rendrait mes réponses véritablement caduques devant un juge, as-tu au moins trouvé ce que tu étais venue chercher ? Ou bien t’avons-nous offert un véritable enfer, comme nous sommes tant connu pour ? Ne t’en fais pas, tout ce qui se dira entre ces quatre murs restera un secret entre toi et moi, tu peux me faire confiance, tu le sais bien. »

La réplique fusa quelques secondes plus tard, le temps de jouer avec les nerfs de la métisse...

« Alors là... D’abord, ne me reproche pas ton vice, s’il te plaît ! J’essaie d’être agréable avec toi en te servant à la hauteur de ce que tu apprécies, même si je déplore ton alcoolisme, qu’est ce que j’obtiens en retour ? Des reproches et critiques trempées dans du fiel ! Es-tu bien placée pour me parler de gratitude ? Quant à mettre en cause mon professionnalisme parce que je ne me détourne pas de ta charmante présence chez moi qui m’a rapporté un mini-slip pour aller noter juste un nom et croire que je vais déformer le peu que tu as dit d’intéressant, c’est culottée de ta part. Crois-tu que j’ai une mémoire de poisson rouge ? Comme je te l’ai dit, je n’ai pas non plus oublié de lingerie chez toi. Tu me faisais pitié et je t’ai laissé de quoi fantasmer en attendant le retour de ton épouse. Ou bien que tu ailles travailler au lieu de te cloîtrer chez toi. Il n’y a pas de jobs dans tes cordes sur le tableau d’affichage à Fairy Tail ? Il est pourtant bien fourni de ce que j’ai vu hier ! »

La blonde se leva sans précipitation, lissant d’une main ferme sa longue natte pour remettre en place celle-ci dans son dos et vint s’accouder sur le tonneau de l’autre femme sans la quitter des yeux. Le plus difficile pour elle fût de ne pas exploser de rire à cette comédie, se refrénant de ne pas abattre son jeu maintenant en saisissant au vol un des éléments trahissant l’imposture que venait de dire « Cana ». Depuis quand les ivrognes avaient peur de trop boire ? La véritable Cana aurait plutôt était contente de ce genre de convivialités d’après les dires recueillis sur son compte auprès de ses pairs.

« Par ailleurs, ma chère, c’est moi qui pose les questions. Et quelque chose dans tes réponses me déplaît franchement : le ton que tu emploies ! Rebelle et insolente. Souviens-toi bien que nous ne sommes pas entre égales. Je représente le Conseil Magique, lequel a autorité sur les guildes de magiciens comme toi, Cana. Veux-tu être accusée d’outrage à une inquisitrice dans l’exercice de ses fonctions avec tes insinuations malveillantes sur mon compte ?  »

La chipie runique se régalait en imaginant la confusion que devait éprouver la femme aux cheveux violets. Elle s’était livrée à cette comédie pour protéger son épouse et voilà que ses actes risquaient de la mettre en difficulté plus qu’auparavant. Déstabilisant… Il était temps de faire monter la pression d’un cran.

Se servant d’aspects mineurs de sa magie de lumière, la peste du Conseil Magique s’entoura d’une aura brillante. Le blanc de ses yeux s’illumina à son tour, renforçant son air grave – parfaitement simulé au demeurant – pour lui donner plus de poids. Elle se mit alors à admonester son invitée en bonne et due forme.

« Que dire aussi de tes menaces envers ma personne avant d’accepter de dire le nom de ta moitié ? Tu comptes faire quoi si finalement je lui pose aussi quelques questions ? Tu m’aurais répondu sans tergiversations, je ne me serais pas plus intéressée à elle et aurait clos le dossier te concernant sans doute bien plus tôt. Pour en faire autant, c’est que tu as quelque chose à cacher à son sujet. Je vais donc devoir pousser mes investigations plus loin la concernant, tout comme pour toi. Contente ? Je vais la rencontrer en personne pour audition. Quant à toi, en attendant,... »

La gravité s’accrut soudainement autour de la beauté exotique, la clouant sur son fauteuil par son propre poids augmenté histoire de l’empêcher de faire quelque chose qu’elle pourrait vraiment regretter. Suffisamment pour l’empêcher de se lever de son siège mais sans toutefois l’écraser de sorte à la blesser. C’était juste une civile qu’elle voulait intimider après tout, pas une dangereuse magicienne de guilde noire.

« … Je crains, ma chère, de devoir te mettre temporairement en détention. Tu partageras sans doute la tienne avec une ou plusieurs racailles avec qui tu pourras converser sur le même ton que tu as osé employer avec moi. Les cellules sont mixtes pour cause de surpeuplement, hélas. Attention à ne pas te faire violer ! Qu’as-tu à dire pour ta défense avant que je ne te jette au trou ? »

Moqueuse, elle se pencha vers la métisse avec un air amusé, son visage à quelques centimètres du sien.

« Si tu avais plus maligne, il te suffisait de te faire passer pour ton épouse, cette… Comment déjà ? Ah oui !… Ephaez Bynditz, pour te débarrasser de moi ! Tu vois que je ne l’ai pas oublié ni écorché ! Elle, au moins, n’est pas magicienne et je n’ai aucune autorité sur elle. Mais, tu n’étais sans doute pas assez bonne menteuse pour pouvoir me duper à ce sujet ! »

Se redressant, Gallia fit quelque pas dans la pièce, laissant sa proie sous l’emprise de son pouvoir en écoutant d’une oreille ce qu’elle pouvait avoir d’intelligible à dire, avant de relâcher celui-ci lorsque le bois du parquet ou des pieds du fauteuil commença à faire des bruits de craquement. Elle éclata alors de rire avant de se justifier pendant que son invitée se remettait de ses émotions.

« Je plaisante, bien sûr… Bien que te rappeler ta place ET la mienne me semblait nécessaire. N’oublie pas qui je suis et ce que je représente ou tu y auras droit la prochaine fois. Est-ce clair, Cana ? »

La blonde vint se rasseoir à sa place, croisant ses jambes à nouveau et se saisissant de son cocktail.

« Reprenant là où nous en étions avant cette nécessaire mise au point. Ah oui ! Tu semblais faire une fixation sur le fait que je ne porte pas de culotte sous mon paréo en ta présence. Ça te dérange ? En quoi le fait que je sois à l’aise chez moi te gêne-t-il ? Tu m’as déjà vu plus exposée que cela l’autre fois. Et ça te plaisait bien dans mes souvenirs… »

Elle décroisa ses jambes tout en prenant une gorgée de son cocktail avant de taquiner vicieusement la femme aux cheveux violets.

« A moins que derrière tes reproches provocateurs, ne se cache justement l’envie d’en voir plus, de faire tomber mon paréo ? Avoue donc ! »

A l’appui de sa déclaration, provocante et allumeuse, la chipie runique commença à lentement ouvrir un peu plus ses cuisses.
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Ephaez Alberona-Nova
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyVen 22 Fév 2019 - 12:48

Dans les tréfonds de sa mémoire, la femme au regard d’améthyste se remémorait des scènes où elle avait à affronter des individus du même acabit que l’inquisitrice. À l’époque, elle s’en était sortie à l’aide de ses complices, ou bien en utilisant ses charmes pour alléger d’une clé les poches qu’elle vidait aussi bien que les bourses. Elle avait pu s’en tirer par la ruse et la séduction, aujourd’hui, elle faisait face à une mage redoutable, bien plus que tous les obstacles qu’elle avait eu à surmonter dans son désert natif. Des flashs apparaissaient devant elle, par vague, elle se revoyait sous une tente, les fesses irritées par le sable, une claque atterrissant sur sa joue la sommant de faire moins de bruit, l’instant d’après, elle était dans un édifice de pierre, menottée contre un mur, le bruit de raillerie faisant écho.

Si elle n’avait pas l’alcool mauvais, elle entrouvrait parfois des portes longtemps fermées et qu’elle aurait souhaité condamner. Se grattant l’arrière de l’oreille, elle savait que rester sur ses gardes ne suffirait pas, elle avait déjà été entrainée dans une pente dangereuse la dernière fois qu’elle avait rencontré cette femme. La sensation de sa croupe sous sa main la hantait encore. Indistinctement, sa langue passe sur ses lèvres durant un instant éphémère. L’oubliant aussi vite qu’il était venu.

Si elle gardait une réserve dans ses gestes, ses paroles partaient dangereusement loin. Elle en avait conscience, c’était ainsi qu’elle souhaitait jongler dans cet échange verbal, à contrario de la manière dont elle avait approché avec plus de précautions le premier interrogatoire. Elle ne remarquait même pas à combien silencieuse et retenue la blonde était en comparaison de sa visite. Un détail qui marque son importance au fur et à mesure que son aplomb dépassait les bornes.

 « Alors là... D’abord, ne me reproche pas ton vice, s’il te plait ! J’essaie d’être agréable avec toi en te servant à la hauteur de ce que tu apprécies, même si je déplore ton alcoolisme, qu’est ce que j’obtiens en retour ? Des reproches et critiques trempées dans du fiel ! Es-tu bien placée pour me parler de gratitude ? Quant à mettre en cause mon professionnalisme parce que je ne me détourne pas de ta charmante présence chez moi qui m’a rapporté un mini-slip pour aller noter juste un nom et croire que je vais déformer le peu que tu as dit d’intéressant, c’est culottée de ta part. Crois-tu que j’ai une mémoire de poisson rouge ? Comme je te l’ai dit, je n’ai pas non plus oublié de lingerie chez toi. Tu me faisais pitié et je t’ai laissé de quoi fantasmer en attendant le retour de ton épouse. Ou bien que tu ailles travailler au lieu de te cloîtrer chez toi. Il n’y a pas de jobs dans tes cordes sur le tableau d’affichage à Fairy Tail ? Il est pourtant bien fourni de ce que j’ai vu hier ! »

Semblable à une tempête, les mots pleuvent, tonitruante, ils s’enchainent, frappant avec précision. Confuse, la métisse est béate d’un tel retournement. Si elle ne lui arrivait pas souvent d’être coite, c’était bien, car sa verve sarcastique répondait avec aisance. En cet instant, les mots ne se formaient plus. Son esprit se vidait entièrement, les mots résonnaient, rebondissaient dans son crâne, devenant de plus en plus envahissant, remplissant son crâne. Ne comprenant pas ce qu’il se passait, le temps qu’elle batte des cils, elle se retrouvait soudainement extrêmement proche du visage de la garce blonde.

« Par ailleurs, ma chère, c’est moi qui pose les questions. Et quelque chose dans tes réponses me déplait franchement : le ton que tu emploies ! Rebelle et insolente. Souviens-toi bien que nous ne sommes pas entre égales. Je représente le Conseil Magique, lequel a autorité sur les guildes de magiciens comme toi, Cana. Veux-tu être accusée d’outrage à une inquisitrice dans l’exercice de ses fonctions avec tes insinuations malveillantes sur mon compte ? »

Une nouvelle volée de paroles, aussi aiguisée que des lames, venaient se planter en elle. Se faisant remettre en place, l’exotique menteuse professionnelle n’avait pas l’occasion d’en placer une. Aucune justification possible, rien qui ne puisse s’immiscer dans l’exécution qu’elle ne se prenait. Le mordant de l’inquisitrice la tenait en place, plaçant une muselière sur sa face. Elle réalisait bien trop tard que la chipie ne comptait pas jouer avec les mêmes règles, recadrant avec fermeté la discussion qui n’aurait pas dû en être une, en premier lieu. Se sentant comme une écolière subissant le sermon de son institutrice, elle craignait soudainement que cette mascarade ne la mène véritablement dans de sales draps. La bouche ouverte, elle faisait bête ainsi, ne trouvant rien pour se défendre, pour justifier son comportement. Elle se devait d’admettre que son comportement avait été le fruit de sa propre frustration, de cette crainte qui s’était insérée dans son cœur et son esprit depuis les derniers jours. Levant le regard, la scène théâtrale qui se jouait devant elle jouait parfaitement son rôle, tout cynisme et réplique lui avait été retiré devant la présence de l’impressionnante Gallia.

« Que dire aussi de tes menaces envers ma personne avant d’accepter de dire le nom de ta moitié ? Tu comptes faire quoi si finalement je lui pose aussi quelques questions ? Tu m’aurais répondu sans tergiversations, je ne me serais pas plus intéressée à elle et aurait clos le dossier te concernant sans doute bien plus tôt. Pour en faire autant, c’est que tu as quelque chose à cacher à son sujet. Je vais donc devoir pousser mes investigations plus loin la concernant, tout comme pour toi. Contente ? Je vais la rencontrer en personne pour audition. Quant à toi, en attendant,... »

Cette fois, elle tremblait véritablement. La menace atteignait sa cible, et cela se lisait dans son regard. Elle s’apprêtait à répondre, pour la première fois depuis le début qu’elle subissait cette vitupération, avant de réaliser qu’elle ne pouvait plus bouger. Son corps s’enfonçait dans le fauteuil, elle sentait une étrange pression envelopper son corps, le rendait engourdit, si elle ne souffrait pas, elle était dans l’incapacité de bouger le petit doigt. Complètement à la merci de la mage, elle se rendait véritablement de la différence qui les séparait. À n’importe quel moment, elle aurait pu faire d’elle son jouet. Et bien qu’elle se doutait des raisons qui l’en avaient empêchée précédemment, en cet instant, elle souhaitait rétablir son titre. Si elle ne pliait pas sous la peur, la frustration d’Ephaez montait. Elle ressentait cette situation.

« … Je crains, ma chère, de devoir te mettre temporairement en détention. Tu partageras sans doute la tienne avec une ou plusieurs racailles avec qui tu pourras converser sur le même ton que tu as osé employer avec moi. Les cellules sont mixtes pour cause de surpeuplement, hélas. Attention à ne pas te faire violer ! Qu’as-tu à dire pour ta défense avant que je ne te jette au trou ? »

La sentence tombait aussi vite qu’une lame de guillotine. Si elle persistait dans son silence, elle comprenait très bien ce qu’elle risquait, et c’était bien plus important que d’avoir à subir les pénétrations violentes de véritables criminels.

« Me mettre en détention pour t’avoir mal parlé… je n’aurai pas cru finir derrière les geôles du Conseil pour ça, avec tout ce qu’on a fait, mais je sais que tu en serais capable. Et tu n’accepteras pas de m’excuser, même si je te le demande, n’est-ce pas ? » Grinçant des dents, les lèvres de son interlocutrice se présentaient près de son visage, à présent qu’elle venait la toiser avec une confiance débordante.

« Si tu avais plus maligne, il te suffisait de te faire passer pour ton épouse, cette… Comment déjà ? Ah oui !… Ephaez Bynditz, pour te débarrasser de moi ! Tu vois que je ne l’ai pas oublié ni écorché ! Elle, au moins, n’est pas magicienne et je n’ai aucune autorité sur elle. Mais, tu n’étais sans doute pas assez bonne menteuse pour pouvoir me duper à ce sujet ! »

L’information ne lui échappa pas, mais après toute cette supercherie, pouvait-elle réellement se dévoiler à présent ? Et même si elle confessait maintenant, cette femme serait capable de se venger sur la véritable Cana pour avoir perdu autant de temps avec sa femme.

« Ah… comme si tu étais capable de tomber dans une telle mascarade. Je n’ai pas forcément la même popularité que mes autres collègues, mais je me doute bien que tu sais au moins à quoi je ressemble, ne serait-ce qu’un peu. Bravo à toi, ceci dit pour avoir retenu son nom du premier coup. Mais… tu ne vas pas vraiment m’envoyer en détention… ? »

La pression qui l’écrasait ne venait pas uniquement de sa magie. L’inquiétude faisait battre son cœur, aiguisait ses sens, à l’affut du moindre indice qu’elle ne risquait pas de tout perdre dans son mensonge. Si elle terminait dans les geôles du Conseil, sans nul doute qu’ils finiraient par découvrir qui elle était, si l’information avait été partagée entre les deux nations.

Soudainement, aussi vite que l’oppressante sensation était apparue et la contraignait sur son siège disparaissait. Une goutte de sueur perlait sur l’arcade de son sourcil, elle reprenait une respiration plus naturelle. Le rire perçait dans la pièce, de toute évidence amusée, Gallia ne témoignait plus de la même aura menaçante, comme si toute son animosité venait de s’écouler. La métisse ne rigolait pas, bien marquée et comprenant bien le sérieux de cette menace et des capacités de la mage dont elle avait eu l’audace d’oublier.

« Je plaisante, bien sûr… Bien que te rappeler ta place ET la mienne me semblait nécessaire. N’oublie pas qui je suis et ce que je représente ou tu y auras droit la prochaine fois. Est-ce clair, Cana ? »

Hochant de la tête, sa leçon, elle l’avait apprise. Et elle ne risquait pas de l’oublier. Se sentant à l’étroit sur ce siège, elle tentait de trouver une nouvelle position qui lui conviendrait mieux, se trémoussant avant de finir par se réajuster.

« Tout à fait limpide même. Je ferais attention à ne plus te manquer de respect. »

Mal à l’aise, ses mots sortaient sans réelle conviction. Elle ne souhaitait qu’une seule chose après cette petite démonstration de force que venait de lui jouer l’inquisitrice, partir d’ici et ne plus jamais avoir à lui rendre ses affaires. Si elle pouvait également ne plus avoir à la subir et à lui tomber dessus, elle n’en vivrait que mieux. Hélas, elle n’avait pas son mot à dire dans les aléas malencontreux de sa vie.

« Reprenant là où nous en étions avant cette nécessaire mise au point. Ah oui ! Tu semblais faire une fixation sur le fait que je ne porte pas de culotte sous mon paréo en ta présence. Ça te dérange ? En quoi le fait que je sois à l’aise chez moi te gêne-t-il ? Tu m’as déjà vu plus exposée que cela l’autre fois. Et ça te plaisait bien dans mes souvenirs… »

Oui, cela la dérangeait. Une teinte rosée naissait sur son visage avec le soudain changement de conversation. Elle tentait vainement de se défendre, de se justifier, mais sa voix manquait grandement de conviction.« Je ne fais pas une fixation ! C’est juste que… cela contraste grandement avec ta tenue lorsque tu étais chez moi et… »Interrompue, la provocant mage poursuivait, appuyait et ne lâchait pas prise.
 
« A moins que derrière tes reproches provocateurs, ne se cache justement l’envie d’en voir plus, de faire tomber mon paréo ? Avoue donc ! »

Se redressant, fuyant la vision qui se dévoilait à elle, elle se détourna, s’appuyant sur le tonneau, avant de bredouiller une réponse supplémentaire, à la recherche de mots, qui sauraient la convaincre.

« J’en ai vu bien assez, crois-moi ! Je n’ai pas oublié le club, et puis tu pousses le bouchon ! Que crois-tu faire à agir de la sorte ? Tu peux bien faire ce que bon te semble, cela ne me regarde pas. Si tu comptes te dénuder, fais donc, mais ne pense pas que je participerais à ton petit jeu ! »

Se mordant la lèvre, elle s’éloignait légèrement, cherchant refuge dans l’un des recoins de la pièce. Croisant les bras, elle soupirait longuement. Toute cette histoire était de sa faute, dans un besoin orgueilleux et vain de protéger sa précieuse femme, elle en était arrivée à se mettre dans une situation périlleuse où elle risquait de tout perdre, ainsi que de tomber dans l’adultère. Elle en avait de plus en plus conscience, et cela se ressentait surement chez la blonde.

« Mademoiselle Nova, pourrions-nous reprendre le véritable sujet de ma présence ici, plutôt que de tourner ainsi en rond ? Oui, vous avez de très belles cuisses, non, je ne souhaite pas voir ce que vous avez entre les jambes. Eh oui, je possède également de belles cuisses. Pourrait-on revenir sur votre interrogatoire ou bien souhaitez-vous profiter un peu plus de ma vue ? »
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyVen 1 Mar 2019 - 23:00

La réponse plus ou moins sincère mais surtout gênée d’Ephaez donna satisfaction à Gallia. Après avoir joué aux montagnes russes avec la tension de la menteuse devant elle, lui poser une question déplacée pour l’obliger à recentrer leur conversation avait été une bonne idée pour mettre en place son prochain coup d’éclat. Et ce coup-là avait des airs de coup de grâce. La pauvre ménagère ne s’attendait pas à cela après tout le mal qu’elle s’était donnée dans cette comédie insensée.

Continuant de jouer la dupe, l’inquisitrice déclara d’un air détaché.

« Ravie que mes cuisses te plaisent. Le reste aussi est pas mal de ce qu’on me dit d’habitude. Quant à ta dernière question, je dirais qu’une possibilité n’exclut pas l’autre. »

Laissant le temps à son invitée de digérer la réplique, elle ajouta après une nouvelle gorgée de sa boisson...

« Puisque tu souhaites revenir de suite à l’interrogatoire du dossier Cana Alberona, peux-tu me parler de tes dernières missions ? Celles que tu as accompli il y a peu à Akalifa, Freesia et puis dans la forêt de l’Ouest. »

Avant même que son interlocutrice n’ait pu formuler un début de réponse. La blonde vipère se leva d’un bond en s’exclamant d’une manière surjouée…

« SUIS-JE BÊTE !Tu n’as pas été récemment à Akalifa et Freesia ! Il y a erreur !  Ah la la la... »

L’air ennuyé, son verre à pied en main, elle se mit à marcher avec un air apparemment confus, jetant un regard piteux à la femme aux cheveux violets qui pouvait espérer un répit inattendu. Ou du moins le croire. A moins qu’elle ne soit à nouveau affolée par ce revirement par trop étrange pour être honnête de son indéchiffrable interrogatrice.

La chipie runique vint à sa hauteur et déposa son verre à encore moitié plein sur le tonneau devant la métisse.

« Cadeau ! Il semble te faire plus envie que cette barrique d’affreux tord-boyaux. Tu peux le prendre. » Dit-elle avec une voix agréable avant de contourner le fauteuil de la beauté exotique, se plaçant derrière celle-ci.

Les mains de la magicienne se posèrent sur le crâne de la femme marié et commencèrent à masser doucement le cuir chevelu et lisser ses longues nattes.

« Ma pauvre ! Je t’ai tellement malmenée. Tu sembles toute tendue. Relaxe-toi. Nous sommes si semblables, entre… gens de bien ! »

Dans la bouche de peste du Conseil Magique, ça sonnait terriblement faux. Intérieurement, celle-ci jubilait à cet instant. Elle laissa même échapper un petit rire ambiguë.

« Mes questions attendront. Et puis, tu ne pourrais y répondre de toutes façons. Je veux que tu te sentes au mieux en attendant le retour de ta brune épouse. » Déclara Gallia, la gaieté perçant dans sa voix au prononcé des derniers mots.

On eut dit qu’elle était au bord de l’extase. Le moment était enfin venu d’abattre son jeu. En l’occurrence un carré d’as, une quinte flush royal même, qui ferait tomber les masques de cette comédie, laquelle n’avait que trop durée au fond. Ses mains vinrent caresser avec douceur le cou d’Ephaez des deux côtés tout en descendant sur ses épaules pour se mettre à les masser plus toniquement.

« Après tout ce que tu as vécu d’émotions et de stress ces derniers jours, ce serait vraiment dommage que tu ne puisses accueillir comme il se doit ta moitié au retour de sa dernière mission dans la forêt de l’Ouest. Même si j’ai déjà une description approximative, je me demande à quoi ressemble la véritable Cana Alberona. »

La bombe était lâchée. Anticipant la probable panique de sa proie, l’inquisitrice raffermit son emprise sur ses épaules pour la maintenir sur le fauteuil tout en poursuivant son œuvre relaxante.

« Détends-toi donc, Ephaez ! » Intima la magicienne plus qu’elle n’invita. « Sinon tu ne pourras pas profiter de mes talents de masseuses. Crois-moi, c’est quelque chose à ne pas rater ! »

Les paroles se voulaient rassurantes mais avec le ton moqueur qui les accompagnait laissait à penser tout autre chose : La femme au foyer devait boire la coupe jusqu’à la lie maintenant que sa tromperie était éventée. La chipie runique triomphait. Sa vanité la poussait à expliquer à la malheureuse métisse les erreurs qui l’avaient confondu. Évidemment, Gallia allait se donner un plus beau rôle dans le récit des faits qu’elle ne l’avait eu dans la réalité…

« J’ai soupçonné ton imposture dès notre première rencontre, vois-tu. La manière dont tu parlais de ton épouse, ta conduite avec moi pour la cacher mais aussi - ne le prend pas mal -, tes mauvaises capacités d’actrice. Alors, j’ai profité de mon passage suivant à la guilde pour me renseigner discrètement sur la personne qui m’a reçu sous le nom de Cana Alberona. Mes questions ont été suffisamment accessoires pour ne pas éveiller la méfiance des camarades de ta femme, sans quoi ils t’auraient prévenu. Le Conseil Magique ne le sait que trop bien : les fauteurs de troubles de Fairy Tail font bloc face à l’adversité, quelle qu’elle soit. J’ai su que la magicienne que je venais voir était partie en mission pour quelques jours la veille de ta regrettable initiative. Obtenir son portrait robot n’a pas été compliqué. Avoir le tien non plus, ma chère. Deviner tes motivations à prendre la place de ton épouse devant moi n’est pas bien compliqué : C’est une malheureuse idée que tu as eu dans l’espoir de la protéger… d’un danger qui n’existait même pas ! Naïf. Beau mais tellement naïf. Forte de ces éléments, je comptais te démasquer plus tard. Mais, je n’avais pas prévu que tu viendrais de toi-même te jeter ce jour dans la gueule du loup. »

La blonde relâcha son emprise sur les épaules de la beauté exotique pour venir frotter ses biceps  et ses avant-bras tendrement. Le massage se poursuivait. Penchée comme pour lui murmurer au creux de l’oreille, le ton de l’inquisitrice était quasiment jouissif alors qu’elle poursuivait le déballage à Ephaez avec un aveu peu glorieux.

« A vrai dire, Ephaez, je comptais repasser chez vous avant le retour de ta bien-aimée en prétextant te rendre un sous-vêtement que je t’ai emprunté après avoir « égaré accidentellement » celui que tu es venue me rapporter. Un échange de bons procédés en quelques sorte... »

La mesquine sorcière se garda bien de parler de ses longs moments de fantasmes et de masturbation que lui avait inspirée une simple culotte appartenant à la femme aux cheveux violets. Les preuves compromettantes trônaient encore sur son lit, bien qu’elle n’y pensait plus à l’instant. Cela lui manquerait pour la suite...

« Voilà ! Une bonne chose de faite ! Et maintenant - car ce n’est pas fini, ma chère -, qu’allons-nous faire ? N’oublie pas que si je n’ai pas autorité sur toi en tant que non-magicienne, tu as tout de même menti à une représentante d’une autorité légale avec les conséquences que cela peut impliquer pour toi et, indirectement, pour ton épouse. Des suggestions avisées de ta part ? »

Les mains de Gallia revinrent sur les épaules, toujours aussi douces, se faisant toutefois plus descendantes.
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyMer 10 Avr 2019 - 18:52

Pour la métisse, les choses avaient pris une tournure dangereuse, catastrophique, même. Non seulement elle n’avait pas été en mesure de se débarrasser une bonne fois pour toute de la blonde bien trop tactile, mais à présent, la mascarade était tombée. Démasquée dans une mise en scène prolongée par l’égo de la mage, un terrible frisson traversait ses épaules, sous la prise des mains fermes de celle qui la massait. Dans cet étrange moment, tout était allée très vite. De son coin, elle était retournée à sa place, après ses dires sur cet interrogatoire bien plus informel que le précédent, Ephaez avait perdu toute contenance, tout respect pour son précédent métier qui demandait d’elle de faire preuve de calme, d’être méticuleuse et surtout, patiente. Ces dernières années à jouer les boniches avaient rouillé ses compétences, et elle en payait à présent le prix, si elle ne s’était pas autant adoucit, si elle n’était pas tombée amoureuse, peut-être que les choses auraient tourné différemment. À présent, elle devrait faire face aux conséquences de ses actes.
Elle était silencieuse, accablée par le doute, par le sentiment d’impuissance, par la crainte d’être retrouvée. Un tourbillon d’émotion traversait son corps statique et tendu. Les minutes qui venaient de s’écouler se jouaient à répétition en elle. Les allusions grivoises, légères, subtiles presque, alors que les flatteries sur le physique de chacune s’échangeaient avec une facilité déconcertante. La vibration se répandait avec une lenteur malicieuse, des vagues déferlants pour immerger la métisse entièrement, la grisant petit à petit.
Elle n’avait rien vu venir. Sa partenaire de vie ne lui parlait pas de ses missions, préférant combler l’absence par une fusion des corps endiablés, plutôt que par des conversations ennuyantes pour elle. Si elle pouvait bien imiter le caractère de Cana, elle n’était en aucun cas capable de s’étendre à ce sujet. Ne reconnaissant que vaguement les noms, elle n’était pas capable de se rappeler à quel occasion sa moitié s’y était rendue. Mais avant même d’avoir pu construire une réponse, la voix forte de l’inquisitrice s’éleva, surprenant Ephaez qui se crispait. Elle ne savait que penser, l’attitude de son interlocutrice avait brutalement changé, à présent qu’elle s’était rapprochée, elle pouvait le sentir, les rouages d’un piège qui se refermait sur elle. L’offre de sa boisson, le ton de la voix devenue plus douce, et finalement, ses mains sur son corps.

« Mais, qu’est-ce que tu fais ! » avait-elle répliqué avec faiblesse. Alors que les doigts s’imposaient contre son crâne, s’emmêlant dans sa chevelure, et jouant d’une douce force surprenante, venant d’une femme comme Gallia.

Elle n’était pas à son aise, elle n’aimait pas la manière dont la conversation ne cessait de changer. La fausseté de ses propos qui n’était pas dissimulée, la manière dont elle tentait de les comparer, comme si l’inquisitrice voyait en Ephaez un miroir. Cette dernière savait bien que rien n’était plus faux. Sa vie avait toujours été vouée aux autres, alors qu’il était évident que la plus grande source d’aspiration pour la blonde avait été son égoïsme. Le discours que tenait la mage semblait ne plus prendre en compte ce que venait de demander la métisse, mais une sordide sensation la traversait. Deux phrases qui ressortaient soudainement, impliquant un néfaste destin. Elle n’était pas brune, alors de qui venait-elle de parler, lorsqu’elle parlait du retour de son amour. Ses épaules se crispaient, alors que les mains refusaient de la lâcher.

Plus invasifs, les doigts glissaient sur elle, levant légèrement le menton, elle laissa échapper un couinement, alors que les doigts s’imposaient plus vigoureusement. La menace devenait de plus en plus grande, dans cette proximité mal venue, alors que les mots sortaient de cette bouche malveillante, glaçant un instant l’esprit et le cœur d’Ephaez. Figée, elle ne pouvait plus échapper à la poigne ferme de l’inquisitrice, coincée dans ce fauteuil, elle ne comprenait pas comment elle en était arrivée là. Comment la pimbêche blonde l’avait démasqué. Restant silencieuse, elle était spectatrice de sa propre chute, alors que l’orgueilleuse exposait les indices et les erreurs de l’immigrée. Elle prenait offense à ses mots, mais qu’importe ses émotions, la réalité restait immuable, elle était confrontée au danger de voir son secret dévoilé. Que savait-elle exactement ? Si les engrenages de sa réflexion tournaient à plein régime, c’est avec difficulté qu’elle écoutait les paroles qui pleuvaient, comprenant qu’elle avait été trompée dès qu’elle avait refait face à la mage.  
Un souffle échappa finalement de ses lèvres, le poids de son mensonge, de sa mascarade s’évaporait finalement, sous les doigts toujours présent, glissant et frottant, elle pouvait sentir l’invasion gagner du terrain. Penchant la tête en arrière, l’oreille tendue alors qu’un souffle, un secret lui était révélé. Ses joues rosirent, elle n’avait pas remarqué le vol. Elle n’allait pas montrer le moindre signe de colère, elle s’était fait avoir.  Si l’excentricité perverse de l’inquisitrice continuait de la surprendre, elle n’en faisait plus grand cas.

« Plus de mensonge, ni supercherie. Des culottes échangées. Et toi, qui a du tant t’amuser. Je ne te félicite pas pour tes drôles de lubie, mais tu m’as dupé. Maintenant, que fait-on ? Non pas que ce massage me déplait, mais je doute que tu comptes en rester là ? »

La réponse ne tardait pas, et c’est avec surprise qu’au lieu de lui infliger une sentence arbitraire, elle lui offrait la possibilité de réfléchir sur la question. Elle pouvait toutefois sentir une suggestion se faire, alors que les mains longeaient toujours son corps, comme pour lui faire comprendre ce qu’elle souhaitait entendre comme réponse. Si elle pouvait deviner avec aisance la solution qui lui conviendrait très certainement, elle ne pouvait le lui offrir. Pas sans briser sa relation de fidélité. Prenant une grande inspiration, oubliant la vue sur sa poitrine, elle prit la main gauche de la mage, l’interrompant dans sa descente.  

« Tu as raison. Je t’ai menti. Et tu t’es jouée de moi. Je ne pense pas que la sentence serait grande, mais je sais également que tu serais capable de me causer du tort, uniquement par pure vice. Je te proposerais donc une solution qui devrait satisfaire tes envies, afin que nous puissions toute deux passer outre cette histoire. Gallia, puisque tu sembles si pressée de toucher à mon corps, je vais t’offrir un service unique à celui que je procure à ma partenaire, et un que tu viens de m’offrir. Cependant, si tu tentes quoique ce soit, cette offre tombera et je m’en irais.»

Se redressant, conservant la main dans la sienne, Ephaez contournait la chaise, se glissant dans le dos de la blonde, collant son corps au sien et de sa main, la dirigeait vers ce qui devrait être la chambre. Elle n’avait jamais été à cet hôtel, mais elle pouvait facilement deviner au vu de l’absence de lit dans la pièce et de la seule véritable porte, que cette dernière se trouvait dans cette direction. Prenant un instant, sa seconde main venait caresser le dos de la jeune femme qui lui causait tant d’inconvénient et de soucis.
« Un massage minutieux. Plus intrusif que celui que tu viens de m’offrir également. Après cela, je souhaite que tu m’oublies pour de bon, tu pourras conserver ma culotte également. Si je n’ai pas remarqué son absence, c’est que ce tissu importe peu.»
L’invitant à la suivre, elle se dirigeait lentement vers la porte, l’ouvrant avec la main de l’inquisitrice qu’elle tenait toujours, elle allait sacrifier quelque chose de précieux, mais elle devait s’assurer d’enterrer cette histoire pour de bon. Une fois qu’elles avaient pénétré la pièce, ce qu’aperçu la métisse la choqua profondément.
« Mais qu’est-ce que…» d’une voix faiblarde, sur le lit reposait la fameuse culotte subtilisée, mais à ses côtés, un jouet des plus explicites l’accompagnait.

Lâchant la main de l’inquisitrice, reculant jusqu’au mur, elle regardait la blonde avec une expression confuse.

« Tu…tu n’as pas…j’arrive pas à croire ce que j’allais faire, alors que tu t’amusais avec ma…ma culotte ! Comment as-tu pu ? Qu’est-ce qui traverse ton esprit ? »
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyMer 1 Mai 2019 - 14:45

L’aveu spontané d’Ephaez sonna comme une victoire aux oreilles de Gallia. Son sourire carnassier s’élargit. On eut dit une chatte prête à gober une petite souris toute crue. La séquence était jouissive pour l’inquisitrice. N’omettant guère de citer la capacité de nuisance qu’elle présumait - un peu à tort quand même – gratuite, la métisse proposa de son propre chef un arrangement qu’elle croyait suffisant pour désintéresser la femme en blanc des éléments « à charge » contre elle et son épouse. Un ricanement amusé échappa à la magicienne, laissant planer l’ambiguïté sur ses intentions, lorsqu’elle entendit l’offre de sa visiteuse.

« Quelle abnégation de ta part ! Admirable ! J’envie celle pour qui tu fais cela. Vraiment. » Ironisa la blonde en réponse.

Elle nota dans un coin de son esprit la menace dont était assortie la proposition. Menace qui, pour sérieuse qu’elle puisse être, n’intimidait en rien la peste du Conseil Magique. Pour cause ! Cette dernière était parfaitement consciente d’avoir les meilleures cartes en main par rapport à la femme aux oreilles de lapin. Ephaez n’était pas en situation de pouvoir dicter ses conditions. Se montrant douce et visiblement plus tactile pour mieux circonvenir l’infâme représentante du Conseil Magique, la belle de Desierto précisa alors ce qu’elle entendait donner à la vicieuse représentante de la loi.

« Un massage minutieux. Plus intrusif que celui que tu viens de m’offrir également. Après cela, je souhaite que tu m’oublies pour de bon, tu pourras conserver ma culotte également. Si je n’ai pas remarqué son absence, c’est que ce tissu importe peu.»

« Qu… Quoi ?! » Hoqueta son interlocutrice, un ton en dessous de son assurance habituelle.

Prenant cela pour un consentement tacite à sa pollicitation sous l’effet de la surprise, la soubrette entraîna son hôtesse dans la chambre à coucher de la suite sans lui laisser le temps de se reprendre. Magnanime ou plus sûrement digérant avec hébétude cette proposition trop minimaliste pour elle, Gallia se laissa faire. La déception pointait en elle. Que croyait donc la ménagère de Desertio ? Pour assouvir les envies qui avait assailli la blonde tout du long de leur précédent entretien, il lui fallait autre chose qu’un erstaz d’érotisme. Plus. Bien plus. C’est au pied du mur - ou plutôt du lit -, que la garce annoncerait sans détour ses desiderata à Ephaez. Non, elle ne se contenterait pas juste de jouer à touche-pipi. Ensuite, après coup, peut-être pourrait-elle l’oublier définitivement, comme toutes les autres personnes dont l’inquisitrice avait gâché l’existence dans l’exercice de ses fonctions. Le plus jouissif était que la métisse n’était même pas une personne sur qui elle avait autorité de par ses fonctions. Elle allait profiter de celle-ci sans même pouvoir réellement se prévaloir de la force de la loi pour lui infliger son autorité. Un artifice jusque-là fort efficace avec les ignorants des règles et les faibles de caractère. La femme au tient halée serait comme un trophée bien mérité au terme d’une compétition.

Une vision incongrue précipita les choses. Sur le dessus de lit couleur rouge éclatant, reposait une petite culotte blanche échancrée dont la chipie runique n’était pas la légitime propriétaire. La beauté exotique la reconnut tout de suite comme sienne  encore quelques jours auparavant. Juste à côté, trônait un godemiché rose girly décoré à sa base d’une lacrima violette luisant faiblement et couvert de demi-sphères le long de l’autre extrémité pour de meilleures sensations là où il passait. Visiblement, le sex-toy avait servi récemment. La silhouette d’un corps allongé marquait le centre de la literie. On pouvait aisément en déduire que la personne qui l’avait faite avait été dérangée alors qu’elle se donnait du plaisir solitaire et avait abandonné l’objet ici. Gallia rougit légèrement, confuse de cet oubli bête dans sa précipitation à voir qui lui rendait visite. A décharge, elle n’avait pas prévu de recevoir dans cette endroit de la suite qui que ce soit aujourd’hui.

« Mais qu’est-ce que…» S’exclama en déglutissant Ephaez, sous le choc de cette découverte inattendue.

Elle relâcha la main de la blonde qu’elle tenait et se mit à marcher à reculons jusqu’à être dos contre le mur, son malaise guère dissimulée.

« Tu…tu n’as pas… J’arrive pas à croire ce que j’allais faire, alors que tu t’amusais avec ma…ma culotte ! Comment as-tu pu ? Qu’est-ce qui traverse ton esprit ? »

La réaction fût prompte. Tous les faux-semblants étaient maintenant tombés d’un côté comme de l’autre. Mentir n’offrait plus les meilleures perspectives dans cette situation de toutes façons. Autant être directe dans ses exigences.

L’inquisitrice recomposa ses traits, retrouvant sa contenance et son assurance chicaneuse courante. Se retournant vers la soubrette estomaquée, elle se rapprocha d’elle d’un pas félin sans précipitation.

« Allons, allons Ephaez... » Minauda-t-elle d’une voix faussement empathique pour sa proie.

Avec son sourire sarcastique, on eut dit un chat s’apprêtant à croquer tout cru une petite souris. Ou une tigresse sur le point de fondre sur une petite lapine.

Les deux mains de Gallia se posèrent à plat contre le mur, encadrant chaque côté de la tête d’Ephaez. Ses yeux bleu glacier plongèrent dans les siens, luisant d’une volonté dominatrice.

« Tu sais très bien ce qui a traversé mon esprit. Ne me dis pas que tu ne l’a pas compris en pénétrant dans cette pièce. Oui, je me suis faite du bien en songeant à toi avec ta culotte. » Commença la chipie runique, son visage s’approchant lentement de celui de la femme aux cheveux violets.

On put croire qu’elle allait l‘embrasser. Haletant légèrement, son souffle chaud caressait le bas du visage de la belle métisse. Leurs bouches étaient toute proches lorsque la blonde inclina sa tête vers la droite de celle de sa visiteuse hébétée. Elle reprit alors son propos un ton en dessous d’une voix tentatrice, pleines d’insinuations, comme pour lui confier un secret.

« D’ailleurs, au fond, tu as envie de la même chose, n’est-ce pas ? Sinon, pourquoi te serais-tu donner la peine de me retrouver en personne à cet instant ? Me rendre mon string ? La belle affaire ! Il te suffisait de le déposer dans un sac scellé à la réception à mon attention. Tu es venue parce que toi aussi tu as envie d’assouvir des désirs charnelles inavoués. Tu veux mais n’ose pas. Voilà tout ! »

Presque murmurante au creux de l’oreille, Gallia poursuivit son œuvre de persuasion. Sa main décolla du mur pour venir caresser du bout des doigts la joue opposée de la beauté exotique.

« Arrête de te mentir à ce sujet et assume comme je le fais, ma chère. Je peux te satisfaire au moins aussi bien que ton épouse. Oh ? Oui. Tu te sens gênée par rapport à elle peut-être ? Ne t’en fais donc pas. Renseignements pris auprès de ses camarades de guilde, Cana ne se gêne pas pour voir ailleurs selon ses envies du moment sans même s’en cacher. Tu ne l’ignores pas non plus de ce que j’ai ouïe dire. Ma question est pourquoi supportes-tu d’elle ce que tu refuses de faire pour toi-même ? Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Ton épouse, elle, ne s’encombre pas de scrupules ou de remords pour prendre du bon temps, apparemment. Qui sait ? Peut-être en profiterais-je moi aussi lors de son interrogatoire ? Hu hu hu ! »

Anticipant la réaction courroucée probable d’Ephaez à cette scandaleuse déclaration, la chipie runique ajouta prestement…

« Néanmoins, je préfère une toute autre alternative. Ta moitié ne m’intéresse pas plus que cela. En réalité, il me plairait bien plus d’imaginer lors de son audition ton visage en plein extase grâce à mes talents en la matière. Le souvenir de tes soupirs d’aise pourrait même couvrir ses explications plus ou moins alcoolisées sur ses actes récents et dont, en fait, on se fout complètement au Conseil. Et crois bien que tu ne seras pas déçue de ce que j’ai à t’offrir au lit pour peu que tu sois au diapason de nos envies... »

Malgré l’avertissement de tantôt qu’avait délivré la soubrette aux oreilles de lapin en cas de gestes déplacés de partir séance tenante, Gallia tenta sa chance. Pressant sensuellement son corps ondulant lentement contre celui de la métisse, la langue vint titiller le lobe de l’oreille de cette dernière. Sa main descendit tendrement de la joue jusqu’à l’épaule, effleurant le cou avec la douceur de la soie. De l’autre côté, sur la partie tendre et vulnérable du cou, l’inquisitrice un poil fébrile posa ses lèvres pour entamer un suçon après quelques bisous préalables.

La métisse n’allait certainement pas rester passive. Motivée par le désir de protéger sa bien-aimée, sa réaction risquait d’être explosive… mais pas nécessairement contre-productive. Un marché était encore possible entre elles. Et celui qu’envisageait de proposer la peste du Conseil Magique à force de sous-entendus était aussi mesquin qu’elle : Ephaez partagerait sa couche en contrepartie de quoi Cana n’aurait pas accès à celle-ci. Du moins, la blonde ne ferait rien pour l’inciter de gré ou de force à y venir. Immonde certes, mais, ce levier pouvait s’avérer efficace. La principale intéressée avait cependant son mot à dire et bouillait probablement de le faire.
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyVen 14 Juin 2019 - 14:02

Au sein de cette pièce, l’indécence de l’inquisitrice était dévoilée au grand jour. Pour la métisse qui avait découvert avec elle les tréfonds d’un club de dépravation, cette vision hanterait son esprit durant les soirs à venir. Devant une nouvelle démonstration de la déviance de cette femme, la petite expatriée était prise de stupéfaction. En des circonstances plus ordinaires, elle n’aurait pas réagi de la sorte, mais, lorsqu’il s’agissait de la mage, l’ordinaire disparaissait rapidement, et l’accumulation de ses actes venait peu à peu la tirer hors de ce confort qu’elle avait mis si longtemps à forger au fil de ces dernières années. Elle savait que ses talents s’étaient effrités avec la paix qu’elle avait trouvée en fuyant ses origines. Elle en était pleinement conscience. L’impétueuse blonde et la domestiquée hâlée étaient liées par un fil fragile, alors qu’une tentait de fuir, de rompre ce lien, la seconde revenait avec une ambition plus forte. Si Ephaez perdait pied, si elle s’enlisait de plus en plus dans cette chambre de la tentation, Gallia retombait avec la grâce d’un félin, ne perdant rien de son assurance. Elle pouvait le voir dans son regard. La mage allait la consommer, si elle continuait d’être déstabilisée et poussée ainsi dans ses retranchements. Croisant les bras, elle enfonçait ses ongles contre sa chair creusant dans ses entrailles la femme qu’elle eut été. La douleur que s’infligeait Ephaez lui permettait de renvoyer au fauve un regard moins affolé, moins perdu. Si son incertitude persistait, elle se devait d’afficher un discours plus assuré, si elle souhaitait échapper aux griffes de la peste. Coincée entre ses pattes, elle redressa le menton, affrontant le gel de ce regard, qui n’avait envie que de devenir brasier.
Les iris d’améthyste de la simple humaine passaient sur la gauche de ce visage, revenant sur les objets du désir dont la fière Gallia confirmait leur utilisation. Les fragrances de son corps l’enveloppaient de plus en plus, l’air devenait plus chaud dans ses poumons, les pétales jumeaux pouvaient presque se déguster, avant de dévier, effleurant par la brulure de ce contact sa joue, continuant son discours comme si de rien n’était, la belle à la peau hâlée se réduisait à écouter les provocations. Si les traits de son visage disparaissaient de son horizon, la chevelure courte venait lui taquiner le visage en guise de compensation. Elle n’avait pas nié la réalité en face d’elle, mais l’absurdité de cette vérité, cette femme qui s’était glissée dans sa vie, elle l’avait bien vu, n’éprouvait pas de pudeur et se plaisait plutôt à repousser les limites des mœurs. La perversité de cette femme, elle ne l’avait pas imaginée aller jusque-là. Peut-être aurait-elle trouvé moins ignoble d’imaginer une fille de joie couchée sur ces draps lui ressemblant quelque peu, plutôt que de se faire voler un bas pour ce but.
Les paroles accusatrices l’atteignaient profondément. Dans sa tête, Ephaez se justifiait par une pléthore de raison. Aucune ne serait suffisamment convaincante pour la chipie, elle le savait bien. Elle-même avait été longtemps voilée par un filtre similaire, n’acceptant qu’une seule vérité qui lui convenait. Avec la même douceur dans sa voix que si elle cherchait à consoler un enfant, elle répondit dans un soupir.

« Non, tu fais erreur, Gallia… » Ses bras retombaient contre le mur, surprise par une caresse qui venait approfondir les mots de la puissante mage.

Sa voix devenait de plus en plus basse, elle sentait les effets sur son corps, de ce timbre qui venait chatouiller l’arrière de son crâne. Ses doigts venaient libérer un côté pour revenir l’emprisonner par la douceur d’un velours dont elle ne doutait pas de la poigne, si elle tentait un mouvement pour s’enfuir, elle était certaine qu’elle n’hésiterait pas à la clouer contre le mur par la gorge.
Mais le venin qui continuait de sortir de ses lèvres ne l’adoucissait pas. Si les infidélités de sa partenaire de vie étaient une source de tension et de souffrance pour la métisse, elle avait commencé à l’accepter. Cana était une femme d’aventure, qui avait besoin d’action, autant par les combats que sous la couche. Elle-même ne pouvait réellement avoir la supériorité morale, s’étant offerte entièrement pour une cause futile. Son corps avait été souillé, elle avait même pris un certain plaisir malsain à s’offrir, par moment, s’égarant parmi les corps et le stupre.
Son corps se crispait plus, se retenant de gifler de peu la blonde, bien qu’elle n’ose imaginer ce qu’elle aurait reçu en retour. La langue-de-serpent avait dû flairer quelque chose, car elle enchainait avec rapidité pour tenter de détourner sa colère. Cherchant à la noyer dans le miel d’une expérience surpassant ce à quoi elle avait droit actuellement, selon elle.

L’écueil de son souffle n’avait pas eu le temps de soupirer les premières syllabes d’une réponse mordante, que Gallia venait se presser contre elle, sortant la vipère pour charmer, le poison venant tacher son oreille, la main prenant ses aises pour témoigner de ses talents, montrant qu’elle connaissait bien comment charmer, enveloppant le cou de la métisse d’une sensation délicieuse, la détournant de son véritable objectif. Avant même de pouvoir réagir, elle sentait une brulure contre la naissance de son cou, de l’autre côté des caresses, une marque chaude s’imprimait sur sa peau. Incapable de résister, stupéfaite, Ephaez ne bougeait pas, lâchant simplement un profond gémissement sous le plaisir procuré. Son cœur, déchiré par cette trahison, se mettait à battre plus vite, lui donnant la force de redresser les bras et de les poser sur la silhouette de la mage, et de la repousser avec faiblesse.

« Arrête... ! »Sa voix fluctuait, colère et désir se mélangeaient dans un son tordu. Cherchant à chasser la marque faite, incapable d’en vérifier la présence, elle regardait avec dégout la blonde. « Tu penses peut-être que je suis un jouet, quelque chose que tu peux obtenir, mais tu te trompes. Je ne suis pas comme toi. Oui, ma partenaire se fait baiser à droite et gauche. Mais tu fais fausse route. Je ne refuse pas uniquement de coucher avec toi uniquement pour elle. Je n‘ai pas envie de toi ! Je ne pense pas à toi quand je me masturbe, mais à Cana. Ta culotte a trainé dans un coin jusqu’à ce que je te la rende. J’ai eu ma dose de jouissance dans ma vie pour savoir que les fantasmes que tu t’imagines dans ta tête avec moi, qu’importent les cris que tu m’arracherais, tu ne ferais que me décevoir au final. L’orgueil que tu tires de ton expérience ne vaut rien. Le jour où tu sauras réellement me donner envie de toi, c’est là que tu ne décevras pas. Tu n’arrives pas encore à me faire dire “encore”. »

Frottant avec frustration le suçon, Ephaez lançait un regard noir à la mage. Elle savait qu’elle ne pouvait pas sortir de cette chambre si l’inquisitrice ne le voulait pas. Pourtant, elle tentait sa chance. Elle ne voulait pas rester. Pas une minute de plus.

« Tu ne m’auras jamais Gallia. Pas comme tu es actuellement. Les gémissements et les soupirs que tu m’as dérobés, tu peux te les garder quand tu fantasmeras, parce que c’est tout ce que ça restera. Un fantasme. »
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyLun 17 Juin 2019 - 23:57

Le gémissement qu’émit Ephaez eut des airs de la sonnerie de la victoire pour l’inquisitrice. La pression de ses lèvres se fit plus forte sur le cou gracile de sa visiteuse. Aussi, sa surprise fût totale quand celle-ci la repoussa brusquement de ses bras fluets.

« Arrête... ! » Ordonna-t-elle d’une voix incertaine.

Gallia la fixa, hébétée et partagée entre l’incrédulité et la déception. Le regard écœuré de la beauté en exotique en disait déjà long sur ce qu’elle éprouvait. Si proche d’obtenir ce que la blonde désirait avec ardeur, voilà que tout était à nouveau remis en cause.

« Qu’as-tu donc, Ephaez ? Un haut-le-cœur ou des scrupules tardifs ? »

La diatribe commença. La magicienne eut droit à une plaidoirie en défense dans les règles de l’art de tous les arguments qu’elle avait avancé à la métisse pour la convaincre de s’abandonner à ses caresses. Un plein rejet de ce qu’elle était et de ce qu’elle avait fait jusque-là pour attirer la soubrette dans ses bras. La chipie runique encaissa la logorrhée stoïquement, ne laissant à aucun moment paraître à quel point certains propos blessaient son orgueil. A décharge, elle avait toujours été mauvaise perdante…

La métisse frottait son cou avec acharnement là où la peste du Conseil Magique lui avait son suçon, comme pour effacer un stigmate. Ce geste pourtant anodin accentuait encore plus la rancune de Gallia envers sa proie. Que croyait donc cette petite oie venue la provoquer dans son antre ? Que ça allait se passer de la sorte et se finir juste avec un au revoir et au plaisir de ne plus jamais se recroiser ? C’était bien mal connaître Madame !

L’inquisitrice dévisagea un bref instant la femme aux oreilles de lapin avec un air sévère, son rictus laissant deviner son état d’esprit du moment : courroucée. C’est alors qu’elle se mit à ricaner d’une façon narquoise, comme si elle prenait partie de s’amuser de cette réponse pourtant guère à son avantage.

« A ta guise ! Tu peux partir. Je ne te retiens pas... » Déclara en préambule la blonde, faisant penser à une capitulation.

De sa main, elle effectua ostensiblement un geste de dédain. On aurait même pu croire que l’affaire était classée quand la chipe runique passa à l’attaque perfidement là où elle savait que ça ferait mal.

« ...Mais tu y perdras de toutes façons ! » Lança-t-elle avant qu’Ephaez eut le temps de tourner les talons, histoire d’attirer son attention.

Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres alors que la chipie runique détailla son propos.

« Je vais interroger ton épouse comme il se doit puisque je suis venue dans cette ville pour cela. Vu la réputation de salope qui la précède, tu devines ce qu’il va fatalement se passer. Rassures-toi, juste du sexe récréatif, pas de sentiments - Pas pour cette ivrogne -. Ta Cana saura bien me lécher le cul pour vous deux. »

La bombe était lâchée. Un peu par méchanceté et beaucoup par rancœur, la magicienne poursuivit, s’arrangeant quelque peu avec la vérité sous un jour qui lui convenait mieux.

« Quelle ironie, tu ne trouves pas ? Tu as peur de coucher avec moi qui t’ai dévoilé mes envies te concernant pour ne pas faire de comparaison entre ta compagne et moi, n’est-ce pas ? Hé bien, ce sera finalement ton épouse qui pourra comparer entre toi et moi. Soit certaine que je vais la baiser de mon mieux, histoire que ce soit mémorable. J’espère même qu’elle te racontera comment je la ferai jouir à en perdre la voix et faire trembler les murs. Prévois du miel, Ephaez. Elle en aura bien besoin après coup ! Ha ha ha ! »

La touche finale aurait pu être optionnelle. Mais, pas avec une peste comme Gallia.

« Et puis, qui sait ? En insistant un peu, elle se laissera peut-être bien convaincre par un plan cul à trois entre elle, toi et moi. Je suis certaine que ça te plaira malgré ton déni vigoureux d’aujourd’hui. Je compte bien te faire ravaler tes doutes sur mes capacités à te satisfaire à ce moment-là. »

Ayant vidé son venin, la blonde reprit un air grave et impénétrable, refoulant son amertume en elle-même. Pour une fois qu’elle faisait une encontre intéressante avec cette tentante beauté exotique sur laquelle l’inquisitrice n’avait pas autorité...

« Tu peux y aller si tu n’as rien d’autres à ajouter. Je retourne à mes activités que ta futile venue a dérangé. »

La formule était de pur style. Dans sa tête, la chipie runique ne doutait même pas du départ précipitée de la soubrette. Aussi, Gallia se retourna sans un regard de plus pour sa visiteuse et se dirigea vers son lit. Elle ne daigna même pas s’assurer du départ de cette dernière pour dénouer le paréo autour de sa taille, révélant sa superbe croupe et le plug anal doré fiché dans son œillet, et jeta le tissu négligemment à terre. Malgré la lascivité apparente qui se dégageait d’elle, sa libido était en berne. La déception avait remplacé l’envie. L’opportunité avait été apparemment perdue...
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyDim 23 Juin 2019 - 17:52

La beauté du désert avait les viscères vrillés, une douleur abdominale qui nuisait à sa capacité de fuir ces lieux, dont les odeurs de dépravation de la blonde, lui donnaient la nausée. Cette incapacité d’ouvrir la porte pour s’enfuir fût une opportunité de réponse qu’Ephaez aurait souhaité ne pas avoir à subir. Le rire de l’inquisitrice lui donnait la chair de poule, elle savait qu’elle n’allait pas sortir indemne de cette maudite chambre. La langue fourchue s’agitait avec aisance, l’absence de réaction de la jeune femme soufflait un froid qui la mordit à la peau. Il ne s’agissait pas d’une menace, elle en avait conscience. Gallia comptait s’ajouter à la liste des amants et amantes de la femme qu’elle aimait. Et il n’y avait rien à faire, elle ne pourrait empêcher cette diablesse de venir s’immiscer entre les cuisses de Cana. Elle ne l’imaginait pas refuser l’occasion de jouir sous les doigts de la bronzée, de gémir au creux de sa gorge. De crier son nom à en faire résonner les murs. La vision de leurs ébats futurs brulait l’esprit de la métisse.

Elle pouvait tenter de la prévenir. Elle pourrait chercher à contacter sa moitié et lui dire de résister. Mais la réalité n’était jamais aussi généreuse. Pas avec elle. Gallia abuserait de son autorité. Elle menacerait sa femme. Elle pourrait lui mentir également. Elle était impuissante.

Elle détestait cette peste. Elle méprisait ce qu’elle représentait. Elle haïssait sa faiblesse. Son incapacité de protéger Cana. Son inutilité. Sa nouvelle vie l’avait arraché des horreurs de son passé, mais elle n’avait pas effacé ce qu’elle était. Elle ne l’avait pas transformé en ce qu’elle n’était pas. Loin de sa famille, de ses amis, de ses alliés, elle n’avait fait que rouiller. Elle n’était même plus un pantin efficace. Elle ne trouverait pas de répit. Elle n’aurait pas de salut. Cette femme le lui rappelait à présent.

Les mots empoisonnés infiltraient son esprit. Envahissaient son corps. Des perles luisantes naissent à l’ombre de ses cils, le visage baissé, les marques saignantes de ses bras ne lui faisaient plus rien. Que pouvait-elle répondre face à une promesse qui se réaliserait. Elle pouvait s’espérer heureuse qu’elle ait pu lui nier tout plaisir. Elle n’avait qu’une chose à répondre face à la prophétie de la garce. Ouvrant la porte, les derniers mots, pour cette femme, qui venait tout ruiner, ne tremblaient pas, à l’inverse de son cœur.

« Une femme vide comme toi ne pourra jamais obtenir ce qu’elle désire réellement. Tu auras beau te noyer dans ce genre de copulation, tu auras beau briser des gens, ton plaisir restera éphémère, tu mourras insatisfaite. Contrairement à moi.»

Ephaez claqua la porte de la chambre, pressant le pas pour quitter l’hôtel. Couvrant sa bouche, retenant son désespoir fuir de ses lèvres, elle erra dans les ruelles de Magnolia, s’éloignant le plus possible de l’inquisitrice, se perdant parmi les habitants, elle n’était qu’une idiote. Toute cette mascarade, ses désirs, ses choix, elle n’avait fait que se perdre dans sa vie, pour autrui elle ne vivait que par la reconnaissance des autres.

De retour à l’appartement de Cana, elle ne ressentait aucun soulagement. Elle était souillée. La marque brulait sa nuque. Le souvenir de Gallia hantait sa maison. Elle revoyait leur discussion, le canapé. Se hâtant de se laver, de nettoyer son corps indigne, elle revoyait la scène de la douche. Elle se dégoutait. L’eau chaude la fit crier, remarquant finalement les marques de ses ongles qui n’avaient cessé de creuser, de chercher pénitence dans la violence.  Se recroquevillant, elle finit par céder. Elle n’était pas une femme forte. Elle n’était pas une brave femme de Desierto. Elle n’était pas une bonne femme de ménage. Elle n’était pas une bonne amoureuse. Elle était une lâche. Elle était faible. Elle était une traitresse. Elle était écœurée. La peste avait eu raison d’elle. Elle la maudissait. Elle la haïssait. Continuant de se morfondre, elle finit par retrouver suffisamment de volonté pour se savonner, frotter le moindre recoin, effaçant les traces de ce qu’elle avait vécu.

Puis, elle se regarda devant le miroir. Elle n’était plus qu’une ombre. La marque toujours présente, elle frappa dessus. Encore et encore, jusqu’à ce que la douleur la force à arrêter. Traitant sa main, elle nettoya le sang sans énergie.

« Qu’est-ce que je vais devenir...qu’est-ce que je vais faire. Comment est-ce que je vais pouvoir la regarder dans les yeux…» marmonnait-elle, le regard vide.
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MessageSujet: Re: Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]   Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia] EmptyLun 24 Juin 2019 - 0:18

La dernière déclaration d’Ephaez, aussi amère que de l’absinthe, ne trouva pour seule réponse qu’un haussement d’épaule et un reniflement de mépris de la part de Gallia. Elle faisait déjà le deuil de ses vues sur la beauté exotique et n’attendait plus rien après son échec flagrant. Pertes et profits, comme toujours. Aussi les mots ne la touchèrent pas aussi durement qu’ils l’auraient pu. Chez elle, la colère alimentée par la frustration de son orgueil blessé jouait le rôle de bouclier pour son égo. Une protection pas aussi étanche que ce que la magicienne aurait voulu à cet instant. Bien malgré elle, le rejet lui causait une meurtrissure interne. Et souligner son insatisfaction future renvoyait à celle présente… Elle resta pourtant stoïque, affectant l’indifférence à ces propos jusqu’à ce que la porte de la chambre claque avec violence. Enfin seule.

Un bref moment d’abattement la saisit. Ses poings se serrèrent de rage. Ses phalanges en blanchirent sous la pression. Sur ses lèvres closes, une grimace furieuse lui faisant grincer les dents se dessina. Ses yeux se plissèrent, lui donnant un air méchant que l’inquisitrice ne déméritait pas. Sa respiration se mit à hyperventiler, ne parvenant pas à empêcher sa peau de rougir alors que des larmes lui montait aux yeux. Se saisissant d’une main tremblante de son godemiché qui traînait sur le lit, elle ne put contenir plus longtemps son courroux. Le sex-toy s’écrasa avec violence contre le mur de la pièce.

« SALE... PETITE... CONNASSE ! » Articula-t-elle, furieuse. « Tu te refuses à moi alors que j’ai tant à t’offrir. Tout ça pour ton alcoolo d’épouse ! TSSS ! Pauvre fille, va ! »

Ses larmes commencèrent à couler sur ses joues, l’humanisant quelque peu dans sa détresse du moment, aussi égoïste qu’en sont les raisons.

« Un jour, tu le regretteras. Un jour, tu feras mes quatre volontés, comme une bonne petite salope bien dressée que je ferais de toi. » Murmura Gallia, promettant sans trop croire à ces mots.

Elle avait perdu aujourd’hui. Elle, une battante… C’eut été un adversaire puissant ou une personne bien mieux placée dans l’ordre social ou politique de ce monde, la pilule pourrait passer. Mais non. Une soubrette. Une femme au foyer, même pas magicienne de surcroît. La chipie runique avait perdu la face contre cela. Une personne qui lui était inférieure en tout ou presque mais sur laquelle la blonde n’avait pas la moindre autorité légale. De par ses pouvoirs magiques, Gallia aurait pu l’anéantir sans efforts mais pas la contraindre à s’incliner devant ses desiderata. Même ses arguments subtils et moins subtils n’y avaient suffit. Quelle option lui restait-il à cet instant où elle avait abattu toutes ses cartes en vain ? Coucher avec cette « Cana » dont la magicienne se fichait comme d’une guigne – ce qui n’empêcherait pas de lui casser les pieds comme aux autres mages de Fairy Tail - ?
Un vulgaire lot de consolation. Un moment de sexe par défaut. A part faire souffrir Ephaez, la peste du Conseil Magique n’en retireraient aucune vraie satisfaction. Cana Alberona était une proie facile avec ses mœurs de nymphomane. Or, ce qui était facile était de moindre intérêt. Être juste une chatte de plus à son tableau de chasse n’apporterait aucune satisfaction. Aucune ! A l’inverse, débaucher la métisse depuis qu’elle l’avait troublée lors de leur première rencontre était un défi à la hauteur de ses aspirations à avoir ce qu’il y a de mieux. Sa fidélité la rendaient encore plus appétissante à séduire, dévoyer et partager sa couche. L’échec était aussi blessant que l’espoir de réussir lorsqu’elles avaient commencé à jouer une certaine partition à l’initiative de la femme aux oreilles de lapin avait bien été présent. La réussite avait semblé si près. Gallia avait même pu en avoir un avant-goût avec le suçon qu’elle avait fait dans le cou de la beauté exotique. Et puis, celle-ci la repoussa. La blessa.
L’inquisitrice voulait nier ce qui s’était passé à l’instant, refuser la fin de non-recevoir que sa proie lui avait opposée de son propre choix en dépit des menaces pesant sur son couple. Elle voulait l’oublier, l’occulter de ses pensées, la faire sortir de sa tête. Et ça commençait par effacer la moindre trace de son passage ici.

A vive enjambées, sans même se rhabiller décente, la chipie runique se dirigea vers la fenêtre qu’elle ouvrit en grand pour aérer afin de chasser le parfum alcoolisé de la métisse. Dans sa main, elle serrait rageusement la culotte prise à la femme aux cheveux violets. Du regard, elle la chercha à sa sortie précipitée du bâtiment. L’apercevant sur le point de tourner dans une rue, elle hurla à pleins poumons :

« EEEPPPHHHAAAEEEZZ ALBERONA ! »

Les passants arrêtèrent spontanément leurs activités et tournèrent leurs regards vers la source de ce cri. Gallia n’en avait cure. Il lui fallait se débarrasser d’une chose qui lui rappellerait irrémédiablement sa défaite de ce jour. Et elle allait le faire en grand, sans possibilité de retour en arrière, histoire de marquer le coup.

« TU OUBLIES TA CULOTTE, P’TITE CONNE ! »

Nimbant d’une lueur blanc jaune l’objet en question avec sa magie de lumière et accroissant légèrement son poids avec une aura de gravité magique grâce à son autre magie pour mieux la lancer, elle projeta l’objet aussi loin qu’elle put en direction de la beauté exotique. L’objet retomba non loin de sa position, faisant même un petit cratère au point d’impact. Libre à la femme de Desierto de la récupérer sous les regards moqueurs ou scandalisés. Pour sa part, la blonde tourna le dos à la fenêtre et s’éloigna, choisissant de rester ignorante du résultat. Ça ne lui vaudrait que des souffrances supplémentaires au fond.

Il ne restait plus maintenant que les souvenirs, ceux que la femme bronzée ne pouvait effacer de sa mémoire et qui pourraient la hanter dans les prochaines nuits. Se sentant tout à coup vidée par sa colère stérile, la chipie alla s’aliter et s’endormit d’épuisement nerveux dans un sommeil sans rêveries.

****************

Cana Alberona dut être surprise. Alors qu’elle avait été informée d’un entretien incontournable avec une inquisitrice des plus pénibles mandatée par le Conseil Magique, la chance voulut qu’elle soit dispensée de cette mesure. Un courrier administratif type, au formalisme blessant les yeux et à la courtoisie aussi délicieuse qu’une cuillerée d’huile de foie de morue, l’informait que son entretien était reporté à une date qui lui serait communiquée ultérieurement, la personne en charge d’instruire son dossier étant souffrante.

Désireuse de passer au plus vite à autre chose, Gallia avait précipité son départ. Tant pis pour cette Cana qui ne méritait pas moins que les autres d’être admonestée. La faire chier se ferait une autre fois ou bien par correspondance si besoin. De toutes façons, le message du Conseil Magique avait été passé à Fairy Tail : On vous a à l’œil. Maître Makarov et ses suivants sauraient le décrypter. Quant à le prendre en compte, c’était une autre histoire. En tout cas, ça ne concernait déjà plus la chipie runique en route pour Cedar. Sa prochaine cible était une guilde noire du nom de Black Cat. Pas de bol pour eux. Vu l’humeur contrarié de l’inquisitrice, ils allaient prendre cher...
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Quand deux femmes s'enculottent [PV: Gallia]
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